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Fusillade du Thalys: Spencer Stone, un des soldats américains, récompensé par l'US Air Force

Après la légion d'honneur française, l'un des héros du Thalys, un soldat américain de l'US Air Force, se verra prochainement remettre la médaille de l'aviateur par son pays. Une parade sera organisée en son honneur et celui de ses camarades, tous originaires de Sacramento.

08 sept. 2015, 17:01
Blessé durant l'attaque, Spencer Stone recevra la plus haute distinction de l'US Air Force.

L'un des deux soldats américains qui ont déjoué une attaque dans un train entre Amsterdam et Paris, sera décoré de la médaille de l'aviateur, a annoncé lundi le Pentagone. C'est la plus haute distinction accordée par l'US Air Force pour un acte de courage hors combat.

L'agresseur du Thalys "ne s'attendait pas à une confrontation avec 'notre Captain America' à nous", a souri Deborah Lee James, la secrétaire chargée de l'US Air Force. "Croyez-le ou non, c'était le surnom" qu'avaient donné au militaire ses amis pendant sa formation technique à l'US Air Force.

Le soldat de première classe de l'US Air Force a déjà été décoré lundi de la Légion d'honneur à l'Elysée par François Hollande, le président français.

Le général Mark Welsh, le chef d'état-major de l'US Air Force a précisé de son côté que le soldat pourrait recevoir également la Purple Heart si l'attaque vendredi du Thalys "était caractérisée comme terroriste" par les autorités françaises.

Une parade à Sacramento

La médaille Purple Heart est accordée à tous les militaires "blessés en service", notamment en cas "d'attaque terroriste internationale", selon l'US Air Force.

Avec un ami britannique, trois Américains, dont deux soldats, ont déjoué une attaque à la Kalachnikov dans un Thalys reliant vendredi Amsterdam à Paris. Les trois amis d'enfance auront droit à leur retour aux honneurs de leur ville, Sacramento. Une parade sera organisée pour saluer "les trois héros de notre ville", a annoncé le maire de la capitale de l'Etat de Californie.

Du côté de l'enquête, les policiers ont continué d'interroger l'assaillant, un Marocain de 25 ans fiché pour son profil d'islamiste radical. Celui-ci nie tout acte de terrorisme et parle de braquage, mais sa version est balayée par les policiers comme par les passagers américains.

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