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Fusillade au Canada: le bilan s'alourdit à au moins 18 morts, dont une policière

Un homme armé a tué au moins 18 personnes dans la nuit de samedi à dimanche en Nouvelle-Ecosse, au Canada. Une policière fait partie des victimes.

20 avr. 2020, 07:21
/ Màj. le 20 avr. 2020 à 19:01
Les motivations du tueur présumé doivent encore être éclaircies par l'enquête.

L’auteur présumé de la pire tuerie de l’histoire du Canada a fait au moins 18 victimes en Nouvelle-Ecosse ce week-end, selon le Premier ministre Justin Trudeau qui a dénoncé lundi une «tragédie». Il s’agit de la pire tuerie qu’ait connu le Canada depuis 30 ans.

Un précédent bilan faisait état de 16 personnes tuées, en plus du tueur abattu par la police. «La tragédie n’aurait jamais dû se produire. La violence n’a jamais sa place dans notre pays», a déclaré M. Trudeau lors de son point-presse quotidien.

«Au moins 18 personnes ont perdu la vie à la suite d’une fusillade survenue en Nouvelle-Ecosse, plongeant des familles et leurs proches en deuil», a indiqué M. Trudeau en ouvrant sa conférence de presse quotidienne sur le coronavirus. «Bien que la pandémie nous empêche» de nous réunir physiquement pour rendre hommage aux victimes, «une veillée virtuelle aura lieu en ligne à 19 h 00 (01 h 00 en Suisse) vendredi» sur un groupe Facebook, a-t-il précisé.

 

 

Il a également demandé «aux médias de ne pas utiliser le nom ou les photos de l’auteur de ces actes terribles», un prothésiste dentaire de 51 ans que la police a identifié. «Ne lui faisons pas ce cadeau, concentrons-nous plutôt sur les victimes et leurs proches», a conclu M. Trudeau.

Vaste chasse à l’homme

L’homme a trouvé la mort lors de son arrestation à l’issue d’une vaste chasse à l’homme d’une douzaine d’heures dans toute la province de l’est du Canada, a indiqué la police. Il a notamment circulé à bord d’une voiture semblable à celles de la police, portant au moins une partie d’un uniforme de policier.

Il a semé la mort en plusieurs endroits, dans des circonstances et pour une raison encore mystérieuse qui ont choqué le pays, où les fusillades de masse sont rares.

 

 

La tuerie a commencé samedi en fin de soirée dans la petite commune rurale de Portapique, à une centaine de kilomètres de la capitale Halifax. Plusieurs victimes ont été découvertes devant et à l’intérieur d’une maison où la police a été appelée après des signalements de coups de feu.

L’auteur présumé de ces meurtres avait pris la fuite à l’arrivée de la police, déclenchant une vaste chasse à l’homme d’une douzaine d’heures dans toute la province. Les habitants de la région ont été priés de rester chez eux par les autorités.

Suspect arrêté

L’homme a pris la fuite à bord de plusieurs véhicules, dont l’un ressemblant à une voiture de police. Il portait en outre plusieurs éléments d’un uniforme de policier, a confirmé le porte-parole. Le suspect a été arrêté dimanche matin, dans des circonstances qui n’ont pas été précisées.

Ce massacre est le pire que le Canada ait connu depuis plus de 30 ans. Le 6 décembre 1989, un homme avait tué par balles 14 femmes à l’école Polytechnique de Montréal avant de se donner la mort, provoquant ce qui était à l’époque la pire tuerie de masse – et le premier féminicide de l’histoire du pays.

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