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Frédéric Mitterrand semble tiré d'affaire

10 oct. 2009, 04:15

Le ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand semblait avoir sauvé sa tête hier. Au cœur d'une vive polémique depuis trois jours, il s'est défendu publiquement de toute «apologie» du tourisme sexuel et de la pédophilie.

Le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon, qui a pris «acte» de ses explications, ne réclamait plus hier la démission de Frédéric Mitterrand. Ce dernier devait accompagner le président Nicolas Sarkozy à l'inauguration d'une exposition à Paris dans la journée.

Frédéric Mitterrand a été contraint de s'expliquer après des appels à la démission venus de l'extrême droite, puis d'une partie de la gauche. Il a affirmé jeudi soir à la télévision que son livre n'était «en aucun cas une apologie du tourisme sexuel» ni «de la pédophilie». Il a soutenu que l'ouvrage «La mauvaise vie», au cœur du scandale, n'était «pas un récit totalement autobiographique». Dans un des chapitres de cet ouvrage, paru en 2005 sans avoir suscité la moindre controverse, le narrateur relate des expériences sexuelles avec des «garçons» prostitués en Thaïlande.

«Je condamne le tourisme sexuel qui est une honte, je condamne la pédophilie à laquelle je n'ai jamais participé d'aucune manière», a-t-il affirmé. Il ajoute qu'il n'avait «jamais» envisagé de démissionner et qu'il conservait la confiance du président. La presse française soulignait hier dans son ensemble la «sincérité» d'un homme de culture et de télévision de 62 ans venu défendre son honneur. Mais elle restait partagée quant au fond de l'affaire. L'offensive contre Frédéric Mitterrand avait démarré peu après l'arrestation en Suisse du cinéaste Roman Polanski. Le ministre de la Culture l'avait jugée «absolument épouvantable». /ats-afp

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