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France: véhicules en feu après le match PSG-Bayern, 150 personnes en garde à vue

Certains supporters du PSG n’ont pas digéré la défaite de leur club en finale de la Ligue des Champions. Ils s’en sont pris à un chantier de rénovation près du Parc des Princes, ont incendié des véhicules et vandalisé des magasins sur les Champs-Elysées. La police est intervenue. 150 personnes ont été placées en garde à vue.

24 août 2020, 07:18
Les forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes face à des supporters armés de pétards et de feux d'artifice.

Plus de 150 personnes, dont un tiers de mineurs, ont été placées en garde à vue à Paris. Des incidents ont émaillé la soirée de la finale de la Ligue des Champions perdue par le PSG face au Bayern Munich, a annoncé lundi le parquet.

Des heurts ont opposé dimanche soir et jusque dans la nuit les forces de l’ordre et des groupes de jeunes, notamment autour du Parc des Princes, le stade du PSG, et de l’avenue des Champs-Elysées où des voitures ont été incendiées et des magasins vandalisés.

 

Au total, 158 personnes ont été interpellées et 151 placées en garde à vue, dont 49 mineurs, selon le parquet.

Seize agents des forces de l’ordre ont été blessés, 12 magasins attaqués, une quinzaine de véhicules dégradés, a indiqué de son côté le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en dénonçant «la sauvagerie de certains délinquants».

A Paris, seuls 5000 supporters masqués, équipés de drapeaux et de fumigènes ont pu suivre le match sur deux écrans géants dans les tribunes du Parc des Princes, en raison de l’épidémie de coronavirus.

Les incidents ont débuté autour du stade pendant le match. Des groupes de jeunes ont notamment jeté des bouteilles de verre ou tiré des mortiers de feu d’artifice sur les forces de l’ordre, qui ont elles utilisé des gaz lacrymogène et lanceurs de balles de défense (LBD), a constaté une journaliste de l’AFP.

 

Les dégâts restaient visibles dans le quartier des Champs-Elysées lundi matin: vitres de voitures brisées, vitrines de commerces cassées ou fissurées, restes de lanceurs de fumigènes et de grenades lacrymogènes et de deux véhicules incendiés ou retournés.

«Je ne sais pas pourquoi ils s’en prennent à nous», souriait amèrement Andrea, un employé de la pizzeria Vesuvio, rue Quentin Bauchart, dont la façade vitrée a été brisée. «Ils étaient déjà venus en demi-finale, ils avaient essayé de forcer la serrure. Là, ils ont carrément tout cassé, ils sont rentrés mais ils ont juste volé 5 ou 6 bouteilles».

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