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France: un policier tué et d'autres blessés dans une fusillade à Paris sur les Champs-Elysées

Un policier a été tué et d'autres blessés lors d'un échange de coups de feu sur les Champs-Elysées, à Paris. L'homme à l'origine de la fusillade a été tué. La piste terroriste est privilégiée.

20 avr. 2017, 21:30
/ Màj. le 20 avr. 2017 à 23:15
Les Champs-Elysées sont totalement bouclés par les forces de l'ordre.

Un policier a été tué et deux autres ont été blessés jeudi soir lors d'une fusillade sur la célèbre avenue des Champs-Elysées à Paris, a-t-on appris de sources concordantes, à trois jours du premier tour de la présidentielle française. L'assaillant a été abattu.

 

"Peu avant 21h00, une voiture est arrivée à hauteur d'un car de police (..), un homme est sorti du véhicule, a ouvert le feu a priori à l'arme automatique sur le car de police, a tué un policier et ensuite a tente dé partir en courant en essayant de prendre pour cible d'autres policiers", a indiqué sur la chaîne BFM TV le porte-parole du ministère de l'intérieur Pierre-Henry Brandet.

Outre le policier décédé, l'auteur des tirs "a réussi à en blesser deux, a priori très sérieusement", a-t-il ajouté. "Il n'y a pas de deuxième policier qui soit décédé". Plusieurs sources policières avaient fait état auparavant du décès d'un second policier.

 

Complice recherché

Une source policière a annoncé qu'un avis de recherche avait été lancé pour retrouver un complice présumé de l'auteur des tirs. Selon l'avis de recherche, ce complice présumé est venu de Belgique par le train Thalys.

La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie, a annoncé le parquet de Paris. Le premier ministre Bernard Cazeneuve s'est rendu à l'Elysée pour rejoindre le président François Hollande et faire un point sur la fusillade.

Champs-Elysées bouclés

Cette prestigieuse artère très prisée des touristes, en plein coeur de Paris, a été bouclée et d'importantes forces de police ont été déployées dans le quartier.

 

Un hélicoptère survolait la zone dans la soirée. La préfecture de police a souligné que les circonstances de l'attaque n'étaient "pas déterminées".

 

Choukri Chouanine, gérant d'un restaurant rue de Ponthieu, dans une rue adjacente, a raconté avoir entendu une "fusillade brève," mais avec "beaucoup de tirs". "On a dû cacher nos clients dans nos sous-sols", a-t-il ajouté.

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