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France: un collaborateur proche de Macron filmé en train de frapper des manifestants

Le président français Emmanuel Macron est dans la tourmente. L'un de ses proches collaborateurs, responsable la sécurité lors de la dernière campagne présidentielle, Alexandre Benalla, a été filmé le 1er mai dernier, alors qu'il frappait un manifestant.

19 juil. 2018, 11:27
Un casque de police sur la tête, Benalla a violemment empoigné un manifestant.

Le parquet de Paris a ouvert jeudi une enquête préliminaire pour violences et usurpation de fonctions après la mise en cause d'un collaborateur d'Emmanuel Macron, dont les agissements lors d'une manifestation ont provoqué un tollé dans l'opposition.

 

 

La polémique est née d'une vidéo sur laquelle on peut voir Alexandre Benalla, responsable de la sécurité lors de la campagne présidentielle de 2017 puis chargé de mission à l'Elysée, frapper un manifestant le 1er mai dernier, dans le Ve arrondissement de Paris.

 

 

Alors avertie, la présidence de la République avait suspendu 15 jours cet adjoint au chef de cabinet d'Emmanuel Macron sans faire la publicité de cet événement jusqu'à des révélations du Monde, parues mercredi soir.

Alexandre Benalla a par la suite été réintégré à l'Elysée, où il a perdu ses attributions en matière d'organisation des déplacements présidentiels.

 

 

"Inacceptable"

Le porte-parole de l'Elysée Bruno Roger-Petit et le secrétaire d'Etat Julien Denormandie ont parlé jeudi d'un "comportement inacceptable", tout en insistant sur les mesures disciplinaires déjà prises à l'encontre d'Alexandre Benalla.

Dans une déclaration d'un genre inédit enregistrée à l'Elysée, Bruno Roger-Petit a précisé qu'Alexandre Benalla avait été autorisé par sa hiérarchie à se mêler aux forces de l'ordre, mais seulement à titre d'observateur.

"Il a largement outrepassé cette autorisation et (...) est intervenu physiquement pour participer aux opérations de maintien de l'ordre", a déclaré le porte-parole, confirmant la nature de la sanction infligée, "la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission travaillant à l'Elysée".

 

 

"Cette sanction vient punir un comportement inacceptable et lui a été notifiée comme un dernier avertissement avant licenciement", a encore dit Bruno Roger-Petit.

Le conseiller d'Emmanuel Macron a fait état d'un autre cas, celui d'un gendarme réserviste également mis à pied 15 jours, avec suspension de salaire, pour des faits similaires commis le même jour et dans les mêmes conditions.

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