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France: tensions et interpellations après le défilé et les sifflets

Les "gilets jaunes" avaient appelé à manifester lors du défilé du 14 juillet, ternissant les festivités de la fête nationale française. Le défilé avait débuté dans la matinée par de nombreux sifflets venus de la foule au moment de la descente des Champs-Elysées du président. De nombreuses personnes ont été interpellées et mises en garde à vue.

14 juil. 2019, 21:05
Pour Emmanuel Macron, le défilé avait débuté dans la matinée par de nombreux sifflets venus de la foule au moment d'entamer la descente des Champs-Elysées en "command car".

Des tensions après le défilé du 14 juillet et de nombreuses interpellations ont terni les festivités dimanche sur les Champs-Elysées. Les sifflets ont résonné au passage d'Emmanuel Macron, qui avait placé l'Europe de la défense à l'honneur de la parade militaire.

Selon un bilan dressé dimanche à 14h00 par la préfecture de police de Paris, 152 personnes ont été interpellées dans la capitale. Les "gilets jaunes" avaient appelé à manifester.

Des dizaines de manifestants, qui ne portent pas de chasuble fluo, occupaient dimanche après-midi le haut de l'avenue des Champs-Elysées ouverte au public après le défilé. Ils ont mis à terre de nombreuses barrières métalliques au milieu de la chaussée. Des poubelles ont été incendiées.

 

 

Les forces de l'ordre ont tiré à plusieurs reprises des gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. C'est la première fois depuis le 16 mars que des "gilets jaunes" parviennent à retourner manifester sur les Champs-Elysées.

Interpellations

Pour Emmanuel Macron, le défilé avait débuté dans la matinée par de nombreux sifflets venus de la foule au moment d'entamer la descente des Champs-Elysées en "command car". 

Parmi la foule s'étaient glissés plusieurs dizaines de manifestants. Trois figures du mouvement entamé le 17 novembre, Eric Drouet, Jérôme Rodrigues et Maxime Nicolle, ont été interpellés et placés en garde en vue, le premier pour "rébellion", les autres pour "organisation d'une manifestation illicite", selon le parquet.

 

 

"Ceux qui ont voulu empêcher ce défilé devraient avoir un peu honte", a déclaré, avant les incidents, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Interrogé, également avant les incidents, sur les sifflets adressés au chef de l'Etat, le Premier ministre Edouard Philippe a expliqué n'avoir "rien entendu" depuis la tribune présidentielle.

Après la descente, Emmanuel Macron a assisté au spectacle depuis la tribune installée place de la Concorde, en compagnie de plusieurs dirigeants européens, dont la chancelière allemande Angela Merkel, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. La Première ministre britannique démissionnaire Theresa May, initialement annoncée, était représentée par le vice-Premier ministre David Lidington.

 

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