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France: Nicolas Hulot dément des rumeurs de harcèlement sexuel

Le ministre français de la Transition écologique Nicolas Hulot prend les devants et qualifie aujourd'hui d'"ignominieuses" les rumeurs de harcèlement sexuel lancées contre lui. Et ne songe pas à démissionner.

08 févr. 2018, 10:03
"Je n'ai pas peur de la vérité, j'ai peur de la rumeur, c'est un poison lent qui tue", a déclaré le ministre, pour qui "là on a franchi une ligne rouge".

Le ministre français de la Transition écologique Nicolas Hulot, l'un des plus populaires du gouvernement d'Emmanuel Macron, a démenti jeudi des rumeurs de harcèlement sexuel le visant. Il les a qualifiées d'"ignominieuses".

Au courant de rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours dans les rédactions sur un possible article en préparation, Nicolas Hulot a "pris les devants" pour contrer "un poison lent qui tue". Il a démenti sur la chaîne française BFMTV tout comportement inapproprié concernant "deux affaires qui n'en sont pas".

A-t-il été accusé de harcèlement sexuel par une ancienne collaboratrice de sa fondation? "La réponse est non et je le dis avec d'autant de force que la personne en question qui est parfaitement identifiée, avec laquelle je suis en contact, vous dira exactement la même chose. Et le pire de cela c'est qu'elle a déjà été interrogée par certains de vos confrères et qu'elle a fait la même réponse", a-t-il déclaré.

 

 

Il a en revanche reconnu l'existence d'une plainte déposée par une jeune femme majeure en 2008, concernant "des allégations remontant à 1997". "Cette plainte a été classée sans suite, car non seulement l'affaire était prescrite, mais j'ai été auditionné par les gendarmes à ma demande, et les enquêteurs ont très rapidement considéré qu'il n'y avait rien qui permettrait de poursuivre cette affaire", selon le ministre.

"Ca fait mal, quand c'est injuste, quand c'est infondé", a-t-il dit, évoquant "un cauchemar". Interrogé sur la possibilité qu'il puisse remettre sa démission du gouvernement, il a répondu "je n'y ai pas pensé". Il a reçu dans la foulée un message de soutien du Premier ministre Edouard Philippe pour qui il n'y a "aucune raison de douter de sa parole".

Popularité inoxydable

Ex-animateur vedette d'une émission française de télévision d'aventure à succès, Ushuaïa, M. Hulot a travaillé pendant près de 30 ans pour la défense de l'environnement avec sa fondation.

Sollicité à plusieurs reprises par les présidents français de ces dernières années, sensibles à son inoxydable popularité, Nicolas Hulot a pour la première fois accepté d'entrer dans un gouvernement, celui d'Emmanuel Macron, en mai 2017. Il a alors alimenté de nombreux espoirs.

Selon un sondage Odoxa diffusé fin janvier, M. Hulot restait en tête des personnalités "suscitant le plus de soutien ou de sympathie", avec 34% d'opinions positives.

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