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France: les comptes de Hani Ramadan, frère de Tariq Ramadan, gelés par le gouvernement

Le gouvernement français a décidé de geler les comptes de Hani Ramadan. Le frère de Tariq Ramadan figure sur une liste de de ressortissants étrangers soupçonnés d'être en lien avec une organisation terroriste.

19 juin 2018, 14:11
L'islamologue genevois voit ses avoirs gelés pour une durée de six mois.

Le gouvernement français a décidé de geler les avoirs de l'islamologue genevois Hani Ramadan, frère de Tariq Ramadan. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme, selon un arrêté publié au Journal officiel.

Hani Ramadan avait été expulsé de France vers la Suisse en avril 2017, après avoir fait l'objet d'une interdiction administrative.

 

Il avait été présenté par le ministère de l'Intérieur comme ayant "dans le passé adopté un comportement et tenu des propos faisant peser une menace grave sur l'ordre public sur le sol français".

A lire aussi : L'islamologue suisse Hani Ramadan expulsé de France

Selon l'arrêté publié dimanche au Journal officiel et révélé mardi par le mensuel Lyon Capitale, M. Ramadan voit ses avoirs gelés pour une durée de six mois, dans le cadre d'un article du Code monétaire et financier visant "les personnes physiques ou morales, ou toute autre entité qui commettent, tentent de commettre, facilitent ou financent des actes de terrorisme, y incitent ou y participent".

 

Liste de suspects liés à une organisation terroriste

Hani Ramadan peut contester cette mesure dans "les deux mois à compter de sa notification", selon l'arrêté pris conjointement par les ministères de l'intérieur et de l'économie et des finances.

Le texte réglementaire visant M. Ramadan figure parmi une liste d'arrêtés comprenant seize autres noms de ressortissants étrangers condamnés ou soupçonnés d'être en lien avec une organisation terroriste ou d'en faire la propagande.

En septembre 2002, Hani Ramadan avait fait scandale en défendant dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde l'application de la charia et la lapidation des femmes adultères. Il avait ensuite été licencié de son poste d'enseignant de français par le Conseil d'Etat genevois pour propos "contraires aux valeurs démocratiques et aux objectifs de l'école publique".

 

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