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France: le terroriste de l'Aude a emmené sa petite soeur à l'école avant de tuer 4 personnes

Le déroulement de l'attaque terroriste qui a fait 4 morts la semaine dernière dans l'Aude, au sud-ouest de la France, se précise. Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb explique que l'auteur a accompagné sa petite soeur à l'école juste avant de commettre quatre meurtres.

28 mars 2018, 09:13
Les services de renseignements français avaient prévu de relâcher leur surveillance du terroriste.

L'auteur des attaques de Carcassonne et Trèbes dans l'Aude, fiché "S" depuis 2014, allait être "mis en veille", a déclaré mercredi le ministre de l'Intérieur. Gérard Collomb a précisé que les autorités ne pensaient pas à "une attaque précoce".

Interrogé sur France Inter, Gérard Collomb a confirmé que l'auteur des attaques "avait reçu une convocation" de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en vue d'un entretien administratif, comme l'avait révélé mardi RTL.

"Mais c'était plutôt pour lui dire qu'on allait finalement laisser son dossier, parce qu'il y avait eu un examen qui avait été fait par le Groupe d'évaluation départemental (GED) et toutes les écoutes qui avaient été réalisées, en même temps les sources humaines qui étaient près de lui, montraient que finalement personne ne pensait qu'il allait y avoir une attaque précoce", a expliqué le ministre.

"Tout le monde pensait que les choses devaient être laissées en l'état", a-t-il ajouté. "Il allait être mis en veille".

 

 

Dysfonctionnement écarté

Le ministre de l'Intérieur a écarté tout "dysfonctionnement". "Lorsque vous regardez sa journée : le matin il part de chez lui à 08h30, il va mener sa petite soeur à l'école, qui est en CE2", a relaté Gérard Collomb.

"Vous emmenez votre petite soeur à l'école, et une heure après, vous tuez deux personnes : il y a quand même une schizophrénie qui est à tout à fait improbable. Vous ne pensez pas quand quelqu'un part à l'école qu'il va tuer quelques heures après", a-t-il plaidé. Le ministre a précisé que "près de 11'000 fichés 'S' radicalisés" étaient recensés en France.

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