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France: l’acte 14 des «gilets jaunes» marqué par des heurts et des insultes antisémites

À Paris, quelque 1500 personnes ont manifesté dan le cadre de l’acte 14 des «gilets jaunes». Alors que le soutien de l’opinion est en baisse, ce 14e acte a été marqué par des insultes adressées au philosophe et académicien Alain Finkielkraut.

17 févr. 2019, 20:05
Entre 1000 et 2000 "gilets jaunes" ont défilé dimanche à Paris, 3 mois après le début du mouvement.

Entre 1000 et 2000 «gilets jaunes» ont défilé dimanche à Paris, 3 mois après le début du mouvement, pour lequel le soutien dans l’opinion est en baisse. La veille, des heurts ont éclaté en province, alors qu’Alain Finkielkraut était la cible d’insultes antisémites.

Partis des Champs-Elysées dimanche à la mi-journée, les manifestants ont vu leurs rangs grossir progressivement en se dirigeant vers le Champ-de-Mars, destination finale de cette manifestation, encadrée par un imposant dispositif policier.

Parmi les banderoles, certaines appelaient à la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC), d’autres accusaient les forces de l’ordre de «mutilations de civils». Vers 16 h 00, la quasi-totalité d’entre eux s’était dispersée.

D’après la préfecture de police de Paris, ce premier rassemblement dominical des «gilets jaunes» – qui manifestent traditionnellement le samedi – a réuni 1500 personnes.

 

 

Soutien de l’opinion en baisse

Une majorité de Français (52%, +15 points) estime que les «gilets jaunes» «doivent maintenant cesser leur mouvement et leurs actions», selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.

Samedi, le rassemblement s’est déroulé sans incidents majeurs à Paris. Mais il a été marqué par des heurts à Lyon, Toulouse et Bordeaux.

 

 

Insultes antisémites

Le parquet de Paris a de son côté annoncé dimanche avoir ouvert une enquête sur les injures antisémites adressées samedi au philosophe et académicien Alain Finkielkraut en marge d’une manifestation de «gilets jaunes» à Paris. L’intéressé a dit qu’il ne porterait pas plainte, se disant «ni victime ni héros».

 

 

«Barre-toi, sale sioniste de merde», «grosse merde sioniste», «nous sommes le peuple», «la France, elle est à nous», avaient notamment crié plusieurs manifestants face au philosophe, poussant des policiers à s’interposer pour le protéger, selon plusieurs vidéos diffusées samedi.

«Un suspect, reconnu comme le principal auteur des injures, a été identifié par nos services», a indiqué le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner dans un tweet.

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