Les alpinistes voulant escalader le Mont-Blanc - le plus haut sommet de France - par la voie normale ne pourront désormais plus le faire sans une réservation dans un des refuges de l'itinéraire, selon un arrêté signé vendredi par les autorités régionales.
Le Mont-Blanc attire chaque année près de 25'000 alpinistes, entraînant "des phénomènes de surfréquentation des refuges, des problèmes de sécurité des pratiquants, et ponctuellement des incivilités et des atteintes à l'ordre public", avait constaté la préfecture de Haute-Savoie début avril.
Comme cette ascension par la voie normale "implique, pour une grande majorité d'ascensionnistes, au moins une nuit de repos sur l'itinéraire", le préfet, Pierre Lambert, a décidé d'encadrer très strictement cet hébergement.
Il a fait remarquer que la "surfréquentation des hébergements" ont entraîné des risques "sanitaires" et de sécurité, allant jusqu'à des menaces physiques contre un gardien de refuge.
A partir de samedi et jusqu'au 29 septembre, les alpinistes ne pourront plus accéder à l'itinéraire sans détenir une réservation à l'un de ses refuges.