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France et Etats-Unis font front commun sur la Syrie

Après le bombardement chimique présumé qui aurait fait 48 morts à Douma, la France et les Etats-Unis ont menacé le régime de Bachar el-Assad d’une «réponse forte».

10 avr. 2018, 00:01
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Selon les organisations humanitaires, le nouveau massacre chimique de la Douma, le dernier bastion rebelle, dans la Ghouta orientale, aurait fait 48 morts. Sur les réseaux sociaux, les photos des enfants en train de suffoquer sont insoutenables. Et le médecin Raphaël Pitti, responsable d’une ONG française, pense qu’une substance, peut-être du sarin, aurait été ajoutée au chlore pour amplifier les effets de l’attaque.

En 2017, le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, avait promis que «toute utilisation d’armes chimiques» en Syrie donnerait lieu à des «représailles», ainsi qu’à «une riposte immédiate», même si la France devait, pour faire respecter ces principes, agir seule.

Le problème des lignes rouges, c’est qu’il faut les respecter quand elles sont franchies. Pour avoir omis de le faire en août 2013, faisant ainsi capoter des frappes militaires destinées à punir le régime après le massacre chimique de la Ghouta, auxquelles la France tenait particulièrement,...

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