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France: affluence impressionnante pour saluer Chirac

Des milliers de Français sont venus honorer la mémoire de leur ancien président Jacques Chirac dimanche aux Invalides, à Paris. La foule a pu défiler devant le cercueil, exposé à l'entrée de la cathédrale Saint-Louis.

29 sept. 2019, 22:20
Recouvert du drapeau bleu-blanc-rouge, le cercueil avait été placé sous un portrait géant de l'ancien président.

Les Français ont afflué par milliers dimanche aux Invalides, à Paris, pour honorer la mémoire de leur ancien président, Jacques Chirac. Cet hommage populaire à celui qui fut une figure de la vie politique pendant quarante ans était organisé à la veille d'une cérémonie officielle en présence de nombreuses personnalités étrangères et a commencé par une cérémonie inter-religieuse devant sa dépouille, en présence de la famille Chirac, mais sans son épouse Bernadette, trop affaiblie.

 

La foule a ensuite pu commencer à défiler devant le cercueil, exposé à l'entrée de la cathédrale Saint-Louis des Invalides. Recouvert du drapeau bleu-blanc-rouge, il avait été placé sous un portrait géant de l'ancien président et entre deux colonnes aux couleurs l'une du drapeau européen, l'autre du drapeau français.

"Vous nous manquez déjà"

À l'extérieur de l'hôtel militaire, qui abrite notamment le tombeau de Napoléon, dans le calme et le recueillement, la file d'attente, impressionnante, s'étendait en milieu d'après-midi sur des centaines et des centaines de mètres. Dans la foule, une pancarte "Adieu président, vous nous manquez déjà", des fleurs,... Certains ont patienté depuis le matin, malgré les averses.

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Ont défilé des militants, des politiques, mais aussi des citoyens de tous âges. La disparition, à 86 ans, de "Chichi", "l'humaniste" bon vivant et séducteur, a ému le pays qu'il a présidé durant douze ans (1995-2007) après avoir été maire de Paris entre 1977 et 1995.

Entre jeudi et samedi, environ 5000 personnes, parfois bien jeunes, se sont pressées pour signer des registres de condoléances au palais présidentiel de l'Élysée, exprimer leur "tendresse" et leur admiration pour l'homme qui avait lancé "Notre maison brûle" dès 2002 face à l'urgence climatique, dit non à la deuxième guerre d'Irak en 2003 ou reconnu la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs.

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