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France: 7 gardiens de la prison de Mont-de-Marsan blessés par un détenu radicalisé

Alors que des opérations de blocage sont menées un peu partout dans les prisons françaises pour dénoncer... le manque de sécurité pour le personnel, 7 gardiens de l'établissement pénitencier de Mont-de-Marsan ont été blessés par un détenu radicalisé.

16 janv. 2018, 12:56
Les prisons françaises sont en crise et ce nouvel épisode devrait encore envenimer la situation (illustration).

Sept surveillants ont été agressés et blessés à coups de poing par un détenu "radicalisé" dans un centre pénitentiaire du sud-ouest de la France lundi. Cette agression survient quatre jours après un incident similaire dans le Nord, a indiqué mardi le syndicat CGT.

Cette nouvelle agression est survenue vers 15h30 au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan alors que le jour même des opérations de blocage des prisons avaient été lancées par les personnels pénitentiaires précisément pour protester contre les conditions de travail et le manque de sécurité.

Il a fallu neuf agents pour maîtriser le détenu qui "refusait de se soumettre à une fouille". Il allait faire du sport avec un sac qui avait fait sonner un portique de sécurité.

"Trois agents souffrent de fractures et quatre autres de contusions multiples. L'agent responsable du bâtiment, une femme, a le plexus fracturé, un autre agent le nez cassé et un troisième une fracture au doigt", a précisé Ludovic Motheron, délégué CGT au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan.

 

 

Manque de moyens

Selon le ministère de la Justice, qui a évoqué "cinq blessés", l'assaillant est un détenu de droit commun "très violent, qui est suivi car il s'est radicalisé en prison".

Jeudi dernier, un détenu islamiste allemand, Christian Ganczarski, avait attaqué trois surveillants à Vendin-le-Vieil, dans le nord de la France. Il a été inculpé lundi soir pour tentatives d'assassinats par un juge antiterroriste et transféré dans la nuit à la maison d'arrêt de Sequedin (Nord), selon un responsable syndical.

"Nous n'avons pas les moyens humains et matériels pour le prendre en charge. Nous ne sommes pas formés à la gestion des détenus radicalisés. Les collègues sont donc très remontés", a déclaré ce dernier, Guillaume Pottier du syndicat UFAP-UNSA.

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