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Forte pollution de l’air en Iran, des écoles fermées à Téhéran et dans d'autres villes

Des crèches, écoles et universités de Téhéran sont fermées ce samedi en raison d’une forte pollution de l’air.

30 nov. 2019, 12:30
La capitale, qui compte huit millions d'habitants, est enveloppée depuis plusieurs jours dans un nuage de pollution.

La capitale Téhéran est enveloppée dans un nuage de fumée toxique. Les écoles et les universités ont fermé samedi en raison de la pollution atmosphérique dans plusieurs régions d’Iran.

 

 

«En raison d’une pollution de l’air accrue, les crèches, les écoles maternelles et primaires, les universités et les établissements d’enseignement supérieur de la province de Téhéran seront fermés», a annoncé vendredi soir le gouverneur adjoint de la capitale, Mohammad Taghizadeh, cité par l’agence de presse iranienne Irna.

La concentration moyenne de particules fines à Téhéran a atteint 162 microgrammes par mètre cube, selon un site de suivi de la pollution de l’air lié au gouvernement. L’Organisation mondiale de la santé recommande que cette concentration en particules nocives ne dépasse pas 25 μg/m3 en moyenne sur 24 heures.

 

 

Les écoles ont également fermé leurs portes dans la province d’Alborz (nord) et dans celle d’Ispahan (centre), selon Irna. De même dans les villes de Machhad (nord-est), Ouroumiyeh (nord-ouest) et Qom, au sud de Téhéran. La date de leur réouverture n’a pas été précisée.

Il a été recommandé aux jeunes et aux personnes âgées souffrant de problèmes respiratoires de ne pas sortir et les activités sportives ont été annulées samedi, premier jour de la semaine en Iran. La circulation alternée a été imposée dans la capitale et la circulation des camions interdite dans la province de Téhéran, selon Irna.

 

 

Pluie attendue lundi

La capitale, qui compte huit millions d’habitants, est enveloppée depuis plusieurs jours dans un nuage de pollution. Il ne devrait disparaître que lundi avec l’arrivée de la pluie.

La pollution de l’air cause la mort de près de 30’000 personnes par an dans les villes iraniennes, a rapporté Irna plus tôt cette année, citant un responsable du ministère de la Santé.

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