00h30: Des vagues entre 30 et 150 cm continuent de venir se briser sur la côte nord-est du Japon.
00h23: Le message a bien été entendu. Sur le live de NHK, on aperçoit peu de personnes près des côtes, tout au plus quelques curieux. Les rues sont désertes, constate la télévision nationale.
00h13: "Le tsunami arrive!", continue d'alerter NHK dans plusieurs langues.
23h49: NKH annonce quelques blessés légers:
SEISME JAPON - Des blessés légers après le violent séisme au large de #Fukushima (NHK)
— ALERTES INFO (@ALERTES_INFO) 21 novembre 2016
23h15: Un mini tsunami de 60 cm de haut a atteint la côte de Fukushima après le violent tremblement de terre. puis trois autres vagues de 30 à 90 cm de haut 07h07, heure locale. Mais le risque d'une seconde vague plus importante demeure, avertit l'Agence météorologique nationale.
Les sirènes résonnent sur toute la côte nord-est:
Alerte séisme et tsunami sur le Japon !#séisme #Japon #Japan #tsunami #séisme pic.twitter.com/OsHGC3RY2s
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) 21 novembre 2016
22h25: Un violent tremblement de terre de 7,3 a secoué la côte nord-est du Japon, a indiqué lundi la télévision publique NHK. Une alerte au raz-de-marée a été lancée pour Fukushima, où la vague devrait atteindre 3 mètres. L'Agence météorologique japonaise annonce l'arrivée imminente du raz-de-marée.
L'épicentre du séisme, qui a été ressenti jusqu'à Tokyo, était situé au large de Fukushima, à une dizaine de km de profondeur, précise NHK en appelant les habitants de la région, en live, à se mettre à l'abri immédiatement.
Séisme de magnitude 7,3 au large de #Fukushima au Japon. Alerte au tsunami pic.twitter.com/gFYbIiHEjM
— c4udi3 (@williamcaudie) 21 novembre 2016
"Un raz-de-marée arrive, fuyez"
La NHK a immédiatement interrompu ses programmes pour relayer les informations des autorités. "Un raz-de-marée arrive, fuyez, prévenez vos voisins", déclarait un commentateur de la chaîne publique qui a une mission d'intérêt général.
Aucune information de dégâts majeurs ou blessés n'a été rapportée dans l'immédiat, hormis un incendie dans une raffinerie, selon la NHK.
Une cellule de crise a été ouverte par le gouvernement pour donner des informations et consignes aux secours, aux localités et à leurs habitants. Une conférence de presse de l'agence météorologique était prévue à minuit heure suisse.
JAPON - La Japan Meteorogical agency public une carte du risque tsunami après le séisme de magnitude 7,3 / JMA pic.twitter.com/DkTnNQM40P
— LesNews (@LesNews) 21 novembre 2016
Les opérateurs des centrales nucléaires ont déclaré observer les données dans leurs installations, dont les centrales de Fukushima Faiichi, accidentée, et Fukushima Daini.
Ils ont fait savoir, selon la chaîne publique NHK, qu'aucune anomalie nouvelle n'avait pour l'heure été relevée. Toutes les centrales de la région sont arrêtées.
Précédents
Les Japonais sont encore plus sensibles aux risques depuis le tsunami de mars 2011, consécutif à un séisme de magnitude 9. Celui-ci avait tué quelque 18'000 personnes et provoqué une catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima, où les coeurs de trois réacteurs (sur six au total) étaient entrés en fusion, provoquant le déplacement de dizaines de milliers de personnes.
L'archipel nippon a connu en avril deux forts tremblements de terre dans la région de Kumamoto (sud-ouest), suivi de plus de 1700 répliques, qui avaient fait une cinquantaine de morts et causé d'importants dommages.