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Fin de l’atome: un coût et un savoir-faire

En Allemagne, l’immense chantier de démantèlement de la centrale nucléaire de Lubmin entre en phase avancée. Il a permis d’acquérir des compétences exportables.

22 févr. 2018, 00:01
EWN Greifswald

Dans l’atelier de décontamination de la centrale nucléaire de Lubmin, installée sur les bords de la mer Baltique (nord de l’Allemagne), la grande scie à ruban ronge un cylindre cyclopéen depuis bientôt deux heures. «Nous sommes en train de découper un générateur de vapeur», explique Alex, un mécanicien de 31 ans qui, comme l’a fait son père avant lui, travaille sur cette immense zone de 450 hectares, dans l’un de ces bâtiments confinés qui ne doivent pas laisser échapper la moindre particule radioactive.

Pour couper un seul anneau de 20 cm de large et de 4 m de diamètre, la scie a besoin d’environ 5 heures. «L’anneau est ensuite découpé en petits morceaux. Ceux-ci sont envoyés dans des caissons de décontamination où ils sont passés sous un jet de billes métalliques. Si la radioactivité ne disparaît pas après plusieurs passages, on les place dans des conteneurs spéciaux qui seront...

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