Charlie, il y a des prénoms totems propres à fédérer une nation en pleurs. Il y a trois ans, ce funeste 7 janvier 2015, l’attaque terroriste des frères Kouachi a décimé la rédaction de «Charlie Hebdo» sans parvenir à faire taire le journal satirique.
Et depuis, il est devenu, malgré lui, symbole de la liberté d’expression. Lourd héritage que journalistes et dessinateurs assument chaque semaine, poussant le curseur le plus loin possible.
Entre les polémiques autour des dessins, comme celui de Tariq Ramadan en novembre, et les prises de position controversées, le miraculé a vite retrouvé ses réflexes. Pour le rédacteur en chef Gérard Biard, il n’y a pas meilleure thérapie que le rire. Parce que le rire est plus fort que tout, même que les kalachnikovs?
Bras de fer avec Edwy Plenel, patron de Mediapart, dessins provocateurs, défense de l’humoriste Tex jeté de son émission «Les Z’Amours»… «Charlie Hebdo»...