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Faites vos jeux sur l'évènement Kate et William

Le mariage princier devient une source infinie de paris et l'aubaine des bookmakers.

26 avr. 2011, 12:31

Du chapeau de la reine à la première danse des époux en passant par la fameuse robe de la mariée: les bookmakers britanniques ont ouvert les paris et se frottent les mains. Les moindres détails du mariage de William et Kate alimentent la fièvre des parieurs.

Les maisons de paris, véritables institutions en Grande-Bretagne, ne s'intéressent pas seulement aux compétitions sportives, tournois hippiques et courses de lévriers. Elles offrent également de miser sur des élections politiques ou des émissions de téléréalité.

Et, faisant montre d'une réactivité bien rodée, elles se sont mises dès l'automne à l'unisson de l'engouement populaire pour le mariage royal. «Nous proposons un frisson supplémentaire à ceux qui regarderont l'évènement à la télévision chez eux. Nous touchons un public différent de celui des paris sportifs», a expliqué Alex Donuhue, porte-parole de Ladbrokes, une des principales sociétés qui se disputent le marché britannique des paris.

«On voit énormément de femmes prêtes à se prononcer sur la couleur du chapeau de la reine. Le mariage attire aussi tout un tas de personnes qui n'avaient jamais misé auparavant», a-t-il relevé.

A une très grande majorité, les parieurs estiment que la reine devrait arborer un chapeau jaune. La plupart prévoient aussi que Kate portera une tiare, et que Victoria Beckham - plus célèbre invitée people de la cérémonie - sera vêtue de violet. «Les paris les plus prisés suggèrent que Kate, en retard, fera patienter William devant l'autel, et que la traîne de la mariée mesurera moins de 8 pieds (2,4 mètres)», ajoute Rupert Adams, porte-parole de William Hill, autre grand bookmaker du pays. Les sommes engagées sur ces «paris royaux» devraient représenter environ un million de livres (1,13 million d'euros) d'ici le jour des noces pour Ladbrokes. Il affirme avoir enregistré jusqu'à présent quelque 100 000 parieurs, principalement de Grande-Bretagne mais également des Britanniques expatriés et des citoyens des pays du Commonwealth enclins à risquer l'équivalent de quelques euros pour l'union de l'héritier en second de la Couronne.

«C'est désormais un phénomène mondial», confirme Rupert Adams, dont l'entreprise, William Hill, a attiré des parieurs de 80 pays.

Les bookmakers acceptent les requêtes les plus farfelues de leurs clients, à condition qu'elles restent de bon ton.

Pour certains pronostics, le suspense devrait se prolonger bien au-delà du mariage du 29 avril. Les paris resteront ouverts sur la date de naissance et le sexe du premier enfant du couple. ats

[Keystone]

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