L’Administration américaine pariait que Mahmoud Abbas, après une période de «rafraîchissement», finirait par digérer l’annonce entérinant la souveraineté israélienne sur Jérusalem. Mais plus d’un mois s’est écoulé et le président palestinien ne décolère pas.
Dimanche soir, devant le Conseil central de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine), réuni en session extraordinaire à Ramallah, il a dénoncé avec véhémence la «claque du siècle» infligée, le 6 décembre, par Donald Trump. Et prévenu: «Nous n’accepterons plus de processus politique impliquant des négociations sous méditation américaine après le crime commis contre Jérusalem.»
Nombreuses consultations
Mahmoud Abbas, qui fêtera bientôt ses 83 ans, estime que «toute négociation future devra se dérouler dans un cadre multilatéral, sous l’autorité d’un comité qui sera créé à l’occasion d’une conférence internationale». Son entourage a récemment multiplié les consultations avec la France, la Chine et la Russie.
«Nous comprenons parfaitement ce que ressentent les Palestiniens, qui ont fait...