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Evo Morales démissionne, la Bolivie dans l’inconnu

Sous la pression des manifestants et de l’armée, le président a fini par renoncer au pouvoir, dimanche soir. Les opposants continuent de tenir la rue.

12 nov. 2019, 00:01
epaselect epa07986944 (FILE) Evo Morales, President of Bolivia arrives for the 2019 Climate Action Summit which is being held in advance of the General Debate of the General Assembly of the United Nations at United Nations Headquarters in New York, New York, USA, 23 September 2019 (reissued 10 November 2019). According to media reports on 10 November 2019, Bolivian President Evo Morales has announced his resignation. Morales had announced earlier in the day new general elections, following the report of the Organization of American States (OAS) that recommended the repetition of the first round of the elections held on October 20.  EPA/PETER FOLEY epaselect (FILE) USA BOLIVIA EVO MORALES RESIGNS

Passé l’euphorie d’avoir obtenu la démission du président Evo Morales, dimanche, les manifestants qui bloquent les routes de Bolivie depuis près de trois semaines pour contester le déroulement des élections du 20 octobre, sont désormais plongés, comme tout le pays, dans une expectative anxieuse.

La Bolivie est dans un état de confusion sans précédent après qu’Evo Morales, au pouvoir depuis treize ans et réélu pour un 4e mandat à l’issue d’un scrutin contesté, a annoncé qu’il renonçait à la présidence, à la télévision, dimanche. «Des groupes oligarchiques ont conspiré contre la démocratie», a lancé le leader du parti MAS (Mouvement vers le socialisme), dénonçant un «coup d’Etat civique, politique et policier». Cible de manifestations et de grèves de masse, qui ont fait quatre morts et des douzaines de blessés en trois semaines, le chef de l’Etat venait de perdre, en moins de 24 heures, l’appui de plusieurs ministres et...

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