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Etats-Unis: qui sera admis et qui sera refoulé? Trump précise le décret anti-immigration

Les nouvelles restrictions d'entrée sur le sol américain prévues par le décret anti-immigration de Donald Trump doivent entrer en vigueur ce jeudi soir. Qui sera admis et qui sera refoulé? Les exigences de l'administration ont été précisées.

29 juin 2017, 11:16
Donald Trump a précisé ses exigences sur les nouvelles restrictions d'entrée aux Etats-Unis prévues par le décret anti-immigration.

Qui sera admis et qui sera refoulé? L'administration américaine a précisé ses exigences sur Les nouvelles restrictions d'entrée aux Etats-Unis prévues par le décret anti-immigration. Celles-ci doivent entrer en vigueur jeudi à 20 heures (02h00 suisses).

Ces nouvelles directives, d'abord révélées par l'agence Associated Press, mettent en oeuvre la décision de la Cour suprême. Celle-ci a autorisé lundi l'interdiction temporaire d'entrée dans le pays visant des ressortissants de six pays à majorité musulmane et tous les réfugiés pour autant qu'ils "ne possèdent aucune relation digne de foi avec des personnes ou des entités présentes aux Etats-Unis".

 

>> À lire aussi: États-Unis: Donald Trump saisit la Cour suprême pour rétablir son décret anti-immigration

 

La plus haute cour de justice fédérale a ainsi validé partiellement le décret du président Donald Trump, qui aurait dû prendre effet le 16 mars pour 90 jours, et concerne six pays - Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen.

Famille très proche

Les demandeurs de visa originaires de ces pays devront démontrer qu'ils ont un parent proche (mari, épouse, enfant, gendre, belle-fille, frère ou soeur) établi aux Etats-Unis, précise le mémo du département d'Etat que Reuters a pu consulter mercredi. En revanche, les grands-parents, les petits-enfants de même que les oncles, tantes, nièces, neveux, cousins, beaux-frères ou belles-soeurs et fiancés n'entrent pas dans cette catégorie.

 

 

Les directives prévoient aussi que toute relation avec une entité américaine devra être "formelle, documentée et effectuée dans le cours d'opérations normales plutôt que dans le but d'échapper à l'E.O.", l'Executive Order ou ordonnance présidentielle signée le 6 mars par Donald Trump.

La note, qui indique aux agents consulaires américains comment interpréter l'arrêt de la Cour suprême, précise qu'"un salarié ayant accepté une offre d'emploi d'une entreprise aux Etats-Unis ou un universitaire invité à s'adresser à un public aux Etats-Unis seront exemptés" du "travel ban". En revanche, quelqu'un qui ne disposerait que d'une réservation dans un hôtel sera interdit de visa.

Audience en octobre

Le premier décret avait été suspendu le 3 février par un juge fédéral, tout comme l'avait été la deuxième mouture du texte en mars. Les magistrats avaient justifié ces blocages car selon eux, le décret visait de façon discriminatoire les musulmans.

La Cour suprême a annoncé lundi qu'elle examinerait en audience la seconde version du décret migratoire en octobre. Mais l'enjeu pourrait bien n'être plus que théorique, sachant que le texte est censé s'appliquer durant 90 jours aux habitants des six pays visés, et 120 jours aux réfugiés.

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