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Etats-Unis: les premières auditions publiques pour la destitution de Trump commencent le 13 novembre

Les démocrates soupçonnant Donald Trump d’avoir abusé de ses pouvoirs dans l’affaire ukrainienne seront auditionnés publiquement dès la semaine prochaine. Ils visent toujours la destitution du président américain.

06 nov. 2019, 22:35
Les diplomates seront entendus publiquement pour une destitution de Trump.

Les premières auditions publiques dans l’enquête en vue de destituer Donald Trump démarreront la semaine prochaine avec des diplomates, ont annoncé mercredi les démocrates. Ceux-ci soupçonnent le président d’avoir abusé de ses pouvoirs dans l’affaire ukrainienne.

Avec ces auditions retransmises à la télévision, l’enquête pour constituer un dossier d’accusation contre Donald Trump au Congrès entrera dans une nouvelle phase.

Ces diplomates pourraient offrir des témoignages publics embarrassants après avoir déjà été entendus à huis clos lors d’auditions-fleuves par les commissions qui mènent l’enquête à la Chambre des représentants.

«Informations de première main»

«Ces auditions publiques seront l’occasion pour les Américains de jauger les témoins par eux-mêmes, de décider de la crédibilité des témoins, mais aussi de découvrir les informations de première main sur les méfaits du président», a déclaré à des journalistes le chef démocrate de la commission du Renseignement, Adam Schiff.

Dénonçant une «mascarade», la Maison Blanche refuse de coopérer à l’enquête et met en doute la crédibilité des témoins, dont plusieurs sont des diplomates de carrière.

Ces auditions publiques seront l’occasion pour les Américains de jauger les témoins par eux-mêmes, de décider de la crédibilité des témoins, mais aussi de découvrir les informations de première main sur les méfaits du président.
Adam Schiff, chef démocrate de la commission du Renseignement

Les auditions débuteront le 13 novembre avec William Taylor, chargé d’affaires américain à Kiev, et George Kent, un haut responsable du département d’Etat spécialiste de l’Ukraine.

Les parlementaires entendront ensuite le 15 novembre l’ex-ambassadrice des Etats-Unis à Kiev, Marie Yovanovitch, que Donald Trump avait critiquée lors de l’appel à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky au cœur du dossier.

Comptes rendus à huis clos publiés

Les démocrates ont commencé à publier les comptes rendus des premiers entretiens à huis clos. Celui de William Taylor est attendu mercredi.

Lors de son audition, le 11 octobre, Mme Yovanovitch avait indiqué s’être sentie menacée en découvrant le contenu de l’appel entre Donald Trump et le président ukrainien.

Lors de cet échange téléphonique, le 25 juillet, Donald Trump avait demandé à M. Zelensky d’enquêter sur un de ses rivaux démocrates, Joe Biden, et son fils Hunter.

Convaincus de tenir, avec cette demande, la preuve d’un «abus de pouvoir», les démocrates se sont engagés sur la voie périlleuse d’une enquête à la Chambre, où ils sont majoritaires. Les républicains détiennent la majorité au Sénat.

Diplomate menacée

Au cours du même appel, Donald Trump avait critiqué Mme Yovanovitch alors qu’elle avait été rappelée à Washington. «Il va lui arriver des choses», avait-il déclaré.

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