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Etats-Unis: les étudiants étrangers ne seront pas privés de visas

Le gouvernement américain ne va pas priver de visas les étudiants étrangers dont les cours resteront virtuels à la rentrée universitaire. Cette décision, annoncée le 6 juillet, avait été attaquée en justice par les universités de Harvard et du MIT.

14 juil. 2020, 22:28
Des milliers d’étudiants risquaient d’être expulsés.

Le gouvernement Trump a renoncé à priver de visas les étudiants étrangers dont les cours resteraient virtuels à la rentrée universitaire pour cause de pandémie, a annoncé mardi une juge fédérale. Cette décision controversée avait été attaquée en justice.

La décision avait été annoncée par la police de l’immigration le 6 juillet. Elle avait été attaquée en justice par les universités de Harvard et du MIT, avec le soutien de nombreuses autres universités, syndicats d’enseignants et près de 20 Etats américains.

 

 

«Les parties sont arrivées à une solution (…) le gouvernement a accepté d’annuler la décision», a indiqué la juge de Boston, Allison Burroughs, lors d’une audience par téléconférence qui n’a duré que quelques minutes. La juge n’a pas donné d’autres détails sur les raisons de ce recul gouvernemental, mais la décision avait suscité un tollé.

Décision «arbitraire et capricieuse»

Des milliers d’étudiants risquaient d’être expulsés, alors que la pandémie continue de progresser aux Etats-Unis. De nombreux Etats ont dû réinstaurer des mesures de confinement dans l’espoir de l’endiguer.

Les universités Harvard et MIT avaient demandé le blocage d’une décision qu’ils qualifiaient d’«arbitraire et capricieuse», et visant à «forcer les universités à reprendre l’enseignement en présentiel», au mépris des risques sanitaires encourus alors que la pandémie continue de progresser aux Etats-Unis.

 

 

Le président Donald Trump joue sa réélection en novembre en partie sur la relance de l’économie américaine. Il ne cesse d’appeler à la réouverture des établissements scolaires à la rentrée.

Il a cité l’exemple de plusieurs pays européens qui ont «ouvert les écoles sans problème». Il a menacé les élus démocrates, qu’il accuse de vouloir maintenir les écoles fermées pour des raisons politiques, de couper leurs subventions fédérales s’ils ne les rouvraient pas.

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