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Etats-Unis: les démocrates retiennent deux chefs d’accusation contre Trump

Selon toute vraisemblance, Donald Trump sera le 3e président américain à être mis en accusation. Les démocrates ont retenu deux chefs d’accusation contre lui, qui devrait de toute manière échapper à une destitution.

11 déc. 2019, 07:39
Ces chefs, jugés «ridicules» par le président américain, seront débattus dès mercredi.

Les démocrates ont retenu mardi deux chefs d’accusation contre le président américain Donald Trump dans la procédure de destitution qui le vise: abus de pouvoir et entrave. Selon toute vraisemblance, il sera le 3e président de l’histoire à être mis en accusation.

Ces chefs, jugés «ridicules» par le président américain, seront débattus dès mercredi au sein de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, en vue d’un vote en séance plénière la semaine prochaine.

 

 

Compte tenu de la majorité démocrate dans cette enceinte, Donald Trump deviendra alors selon toutes les probabilités, le troisième président de l’histoire des Etats-Unis mis en accusation au Congrès. Jusqu’ici, seuls les présidents Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998 ont vécu cette situation, le républicain Nixon ayant démissionné avant le vote.

M. Trump devrait in fine échapper à une destitution, puisque le Sénat, chargé de son procès, est contrôlé par les républicains, mais le vote à la Chambre laissera une marque sur sa campagne de réélection.

Une «tentative pathetique»

Cette procédure est une «tentative pathétique de renverser le gouvernement Trump et les résultats de l’élection 2016», qui avait donné une victoire surprise au milliardaire, a accusé la porte-parole de la Maison-Blanche Stephanie Grisham.

A lire aussi : Etats-Unis: la Chambre américaine des représentants approuve l’enquête en destitution de Trump

Les démocrates ont ouvert, à la fin septembre, une procédure de destitution contre Donald Trump après avoir appris qu’il avait demandé à l’Ukraine d’enquêter sur Joe Biden, bien placé pour l’affronter à la présidentielle de 2020.

Après plus de deux mois d’enquête, l’opposition l’a accusé d’avoir abusé de son pouvoir pour arriver à ses fins, notamment en gelant une aide militaire cruciale pour ce pays en conflit armé avec la Russie.

«Atteinte à la sécurité nationale»

«Le président a sollicité et fait pression sur l’Ukraine pour qu’elle intervienne dans notre élection présidentielle de 2020. Ce faisant, il a porté atteinte à la sécurité nationale, a affaibli l’intégrité des élections et violé son serment au peuple américain», a affirmé M. Nadler.

 

 

Les démocrates lui reprochent également d’avoir refusé de collaborer à leur enquête, ce qui alimente le chef d’entrave à la bonne marche du congrès. Jugeant l’enquête en destitution «inconstitutionnelle», la Maison-Blanche a en effet intimé à plusieurs conseillers du président de ne pas se plier aux injonctions à comparaître et de ne pas transmettre de documents à la chambre.

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