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Etats-Unis: le patron de Facebook sera auditionné le 11 avril au parlement

Mark Zuckerberg, patron de Facebook, sera entendu le 11 avril aux Etats-Unis au sujet de l'affaire Cambridge Analytica. Les données de 50 millions d'abonnés du réseau social avaient été détournées par le cabinet londonien à des fins politiques.

04 avr. 2018, 16:38
Mark Zuckerberg est sous pression depuis la découverte que les données de quelque 50 millions d'utilisateurs avaient été siphonnées par Cambridge Analytica.

Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg sera auditionné le 11 avril par la commission de l'Energie et du Commerce de la Chambre des représentants des Etats-Unis, a annoncé la commission mercredi. Il est sous pression au sujet de l'affaire Cambridge Analytica.

Facebook est sur la sellette depuis qu'un lanceur d'alerte a révélé à la mi-mars que les données de 50 millions d'abonnés du réseau social avaient été détournées par le cabinet londonien. Cambridge Analytica les a utilisées lors de la campagne présidentielle américaine et lors de celle pour le référendum sur le Brexit.

"Cette audition sera l'occasion de faire la lumière sur des problématiques cruciales concernant la protection des données des utilisateurs et aidera les Américains à mieux comprendre ce qu'il advient de leurs informations personnelles en ligne", ont déclaré dans un communiqué le président républicain de la commission, Greg Walden, et le premier démocrate siégeant à la commission, Frank Pallone.

En février, les autorités américaines ont annoncé l'arrestation de 13 ressortissants russes et la mise en accusation de trois entités. Elles sont soupçonnées de s'être immiscés dans le processus électoral américain de 2014 à 2016, dans le cadre d'une opération visant à soutenir le candidat républicain Donald Trump et à dénigrer son adversaire démocrate Hillary Clinton lors de la campagne présidentielle.

Comptes russes fermés

La veille, Mark Zuckerberg a annoncé que le réseau social américain avait fermé plusieurs centaines de comptes russes et de pages créés par une "ferme à trolls". Leurs activités avaient visé à influencer le résultat de l'élection présidentielle américaine de 2016.

 

Lire aussi: Facebook: Mark Zuckerberg ordonne la fermeture de centaines de comptes d'une ferme à trolls

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