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États-Unis : le décret anti-immigration de Trump est entré en vigueur

Aux États-Unis, le décret anti-immigration de Donald Trump a commencé à être appliqué par le département d'État. Dès lors, le département de la Sécurité intérieure devra limiter l'entrée sur le territoire américain des ressortissants de six pays majoritairement musulmans (Iran, Libye, Somalie, Syrie, Tchad, Yémen), mais aussi de la Corée du Nord et du Venezuela.

08 déc. 2017, 19:08
Donald Trump avait promis pendant la campagne électorale d'interdire totalement l'entrée des musulmans sur le territoire américain, mesure à laquelle il a depuis renoncé (illustration).

Le département d'Etat américain a commencé à appliquer dans sa totalité le décret de Donald Trump restreignant l'accès au territoire américain aux ressortissants de six pays à majorité musulmane. La Cour suprême avait autorisé cette semaine sa mise en oeuvre.

Le décret présidentiel prévoit un renforcement des mesures de contrôle dans les ambassades et consulats des Etats-Unis et ordonne au département d'Etat et au département de la Sécurité intérieure de limiter l'entrée sur le territoire américain des ressortissants de six pays majoritairement musulmans (Iran, Libye, Somalie, Syrie, Tchad et Yémen) ainsi que de la Corée du Nord et du Venezuela.

 

 

Le département d'Etat précise qu'aucun visa déjà attribué ne sera révoqué. Les nouvelles mesures restrictives n'ont pas vocation à être permanentes et pourront être levées dès que les pays concernés "coopéreront avec le gouvernement des Etats-Unis pour garantir la sécurité des Américains".

Donald Trump avait promis pendant la campagne électorale d'interdire totalement l'entrée des musulmans sur le territoire américain, mesure à laquelle il a depuis renoncé. Le décret validé cette semaine est la troisième mouture d'un texte visant à entraver l'arrivée de ressortissants de certains pays susceptibles, selon Donald Trump, de constituer une menace.

Plusieurs recours ont été déposés devant des juges fédéraux, qui ne se sont pas encore prononcés sur le fond. Certains avaient toutefois suspendu provisoirement l'application du décret, jusqu'à la décision de la Cour suprême.

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