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États-Unis: la tempête Harvey serait une conséquence du changement climatique

La tempête qui ravage le Texas soulève, une fois de plus, la question du réchauffement climatique. Pour l'Organisation météorologique mondiale, le phénomène ne créerait pas, mais accentuerait les catastrophes naturelles.

29 août 2017, 16:01
Les eaux ont inondé les rues du Texas à un niveau jamais vu.

L'ampleur des précipitations déversées par la tempête tropicale Harvey sur la région de Houston, aux Etats-Unis, est probablement liée au changement climatique. La hausse des températures augmente en effet l'humidité dans l'atmosphère, a déclaré mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

Harvey, qui se déplace très lentement depuis qu'elle a frappé le Texas vendredi en tant qu'ouragan, a provoqué des inondations dévastatrices, fait au moins neuf morts et entraîné des évacuations massives de population.

"Le changement climatique signifie que lorsque nous avons un événement tel que Harvey, il est probable que les quantités de pluie soient plus élevées qu'elles ne le seraient autrement", a dit Clare Nullis, porte-parole de l'OMM, au siège des Nations unies à Genève.

"Le changement climatique augmente très probablement les précipitations associées (à une tempête)", a-t-elle poursuivi, ajoutant qu'il pourrait tomber près de 1,2 mètre d'eau en certains endroits touchés par Harvey et que les services météorologiques américains avaient dû créer une nouvelle couleur sur leurs graphiques pour s'adapter au volume des précipitations déversées par la tempête.

"Le changement climatique ne provoque pas les cyclones tropicaux. Il y en a toujours eu. La relation entre changement climatique et fréquence des ouragans et des cyclones tropicaux n'est pas évidente, il y a encore beaucoup de recherches à effectuer sur le sujet", a encore déclaré Clare Nullis.

 

 

Réglementation assouplie

Donald Trump a annoncé en juin le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat, ce qui lui a valu des condamnations internationales.

Ce mois-ci, le président étasunien a assoupli la réglementation environnementale sur les projets de construction financés par des fonds fédéraux dans des zones inondables, dans le cadre de son plan à 1000 milliards de dollars de modernisation des infrastructures des Etats-Unis.

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