L'Etat américain de Géorgie a exécuté mercredi le meurtrier d'un policier. Le condamné s'est vu refuser une dernière chance de sursis.
Né en 1952 et condamné à la peine capitale en 2000, il a reçu une injection létale et est décédé à 23h49 (05h49 en Suisse jeudi) dans la prison de Jackson, ont indiqué les autorités pénitentiaires de cet Etat du sud-est du pays. Il a refusé une dernière prière et n'a pas souhaité faire de dernière déclaration, ont-elles ajouté.
Le condamné avait passé la soirée du 12 octobre 1997 dans un bar d'Atlanta avec sa compagne. Le couple s'était disputé en marchant vers son domicile.
Deux policiers avaient alors ramené la compagne chez elle, en état d'ébriété. Ils avaient été accueillis par des injures proférées par son ami, qui avait saisi son fusil semi-automatique et immédiatement fait feu.
Les deux agents avaient été touchés de plusieurs balles, sans avoir le temps de riposter. L'un était décédé sur place, l'autre étant grièvement blessée et survivant avec d'importantes séquelles psychomotrices.
Sursis refusé
La défense a lancé des recours de la dernière chance, en faisant valoir que le prisonnier avait récemment appris qu'il souffrait d'autisme. Mais la Commission des grâces et libérations conditionnelles de la Géorgie a rejeté mardi un premier appel, selon une décision consultée par l'AFP.
La Cour suprême de Géorgie et la Cour suprême des Etats-Unis ont également refusé mercredi d'offrir un sursis.
Le rythme des exécutions est en baisse aux Etats-Unis, en raison d'une conjonction de facteurs défavorables à la peine de mort, dont une pénurie des substances utilisées pour les injections létales.
Le Texas et la Géorgie représentent plus de 80% des exécutions réalisées cette année.