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Etats-Unis: le président Donald Trump affirme ne pas être raciste

Attaqué de toute part suite à sa déclaration sur les ''pays de merde'', le président américain Donald Trup se défend et affirme ne pas être raciste. Le Sénégal et le Botswana ont convoqué chacun l'ambassadeur américain. Le gouvernement haïtien a, lui, dénoncé des propos "odieux et abjects".

15 janv. 2018, 06:55
Les propos du 45e président des Etats-Unis ont provoqué une vague d'indignation mondiale.

Le président américain Donald Trump s'est défendu dimanche d'être raciste malgré ses propos sur les migrants venant d'Haïti et d'Afrique. Il a ajouté qu'il était prêt à conclure un accord pour protéger les migrants arrivés aux Etats-Unis quand ils étaient mineurs.

 

 

Le président des Etats-Unis était interrogé par un journaliste en Floride après le tollé suscité par ses propos tenus jeudi dernier lors d'une réunion à huis clos avec des parlementaires. Il avait qualifié les personnes en provenance des pays d'Afrique et d'Haïti de "pays de merde", selon un sénateur présent.

"Non, je ne suis pas raciste. Je suis la personne la moins raciste que vous ayez jamais interviewée", a déclaré Donald Trump dimanche.

>> À lire aussi : "Pays de merde" de Trump: réactions choquées dans le monde

Les propos du 45e président des Etats-Unis ont provoqué une vague d'indignation mondiale. D'une même voix, dans un langage d'une rare dureté, les 54 ambassadeurs du groupe africain à l'ONU ont condamné des "remarques scandaleuses, racistes et xénophobes" et ont exigé une "rétractation".

Programme DACA

Le Sénégal et le Botswana ont convoqué chacun l'ambassadeur américain. Le gouvernement haïtien a, lui, dénoncé des propos "odieux et abjects" qui, s'ils étaient avérés, seraient à tous égards "inacceptables, car ils refléteraient une vision simpliste et raciste".

La réunion à la Maison-Blanche portait sur la régularisation de centaines de milliers de clandestins arrivés jeunes aux Etats-Unis, et dont le statut temporaire accordé sous le président Barack Obama a été supprimé en septembre.

Quand M. Trump a abrogé le programme DACA, qui a permis à 690'000 jeunes sans-papiers de travailler et d'étudier en toute légalité, il avait donné jusqu'en mars au Congrès pour trouver une solution pérenne pour ces clandestins connus sous le nom de "Dreamers".

 

 

"Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici ?", a demandé le président Trump lors des discussions jeudi, selon le Washington Post, qui citait plusieurs sources anonymes. Selon elles, M. Trump faisait référence à des pays d'Afrique ainsi qu'à Haïti et au Salvador, expliquant que les Etats-Unis devraient plutôt accueillir des ressortissants de la Norvège.

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