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Etats-Unis: 7000 militaires déployés à la frontière pour faire face à l’arrivée des migrants

Les grandes manœuvres ont commencé à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Le président américain Donald Trump a décidé d’envoyer 7000 soldats dans les Etats frontaliers avec le Mexique.

03 nov. 2018, 11:07
Vendredi, une centaine seulement de militaires étaient arrivés dans la localité de McAllen (Texas), un des principaux points de passage entre les Etats-Unis et le Mexique.

Plus de 7000 militaires seront prépositionnés «d’ici à la fin de la semaine» dans des Etats américains frontaliers avec le Mexique, pour faire face à l’arrivée de «caravanes de migrants» centraméricains. Ce chiffre correspond à ce qui avait déjà été annoncé.

Les 5239 soldats envoyés à la frontière y retrouveront 2100 réservistes de la garde nationale déjà déployés depuis plusieurs mois, a indiqué vendredi un porte-parole du commandement nord de l’armée américaine (Northcom).

 

Les renforts seront prépositionnés sur les principales bases militaires des Etats concernés, notamment la base aérienne de Davis-Monthan (Arizona), les bases navales de San Diego (Californie) et Corpus Christi (Texas), et la base du corps des Marines de Camp Pendleton, en Californie. Mais leur déploiement final «doit encore être déterminé», a ajouté le porte-parole.

Vendredi, une centaine seulement de militaires étaient arrivés dans la localité de McAllen (Texas), un des principaux points de passage entre les Etats-Unis et le Mexique. Ils seront chargés de missions logistiques et notamment de construire des tentes «pour nos soldats», a-t-il poursuivi.

Donald Trump en campagne

Le porte-parole a précisé que l’armée américaine n’avait reçu aucune demande formelle pour dresser des tentes pour les migrants, un projet mentionné par le président américain Donald Trump dans ses discours électoraux.

A quatre jours des élections américaines de mi-mandat, le républicain multiplie les annonces susceptibles de mobiliser les électeurs, notamment sur le thème de l’immigration. «C’est une invasion», a-t-il encore martelé jeudi, annonçant qu’il devrait signer la semaine prochaine un décret sur ce sujet, sans plus de précisions.

 

Il a affirmé que les migrants arrêtés à la frontière seraient placés dans des camps constitués de tentes ou d’autres installations jusqu’à ce qu’ils soient expulsés ou qu’ils voient leur demande approuvée.

Le milliardaire new-yorkais a cependant temporisé vendredi ses propos de la veille, affirmant qu’il n’avait pas demandé aux soldats américains de tirer sur les migrants à la frontière mexicaine si ceux-ci leur lançaient des pierres. «Je n’ai pas dit tirer», a-t-il déclaré. Les soldats «n’auront pas à tirer. Ce que je ne veux pas, c’est que ces gens lancent des pierres.»

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