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Etat islamique: le FBI affirme avoir identifié l'homme qui a décapité James Foley et Steven Sotloff

L'homme qui symbolise à lui tout seul la terreur imposée au monde par l'Etat islamique a été identifié par le FBI. Il apparaît, couteau à la main, menaçant l'Occident, dans les deux vidéos diffusées par l'EI avant l'exécution de James Foley et Steven Sotloff.

26 sept. 2014, 09:25
Selon les premières analyses, le bourreau serait le même que celui qui a exécuté James Foley.

Le membre masqué de l'Etat islamique (EI) apparaissant avec un couteau dans les vidéos sur la décapitation de deux journalistes américains a été identifié, a annoncé jeudi le directeur du FBI James Comey. Il a toutefois refusé de donner le nom et la nationalité du meurtrier.

Les vidéos relatives aux assassinats de James Foley et de Steven Sotloff montraient un membre de l'EI masqué brandissant un couteau et s'exprimant en anglais avec un accent britannique.

De source gouvernementale européenne proche de l'enquête, on indique que, d'après son accent, l'homme est de Londres et sans doute d'une communauté d'immigrés asiatiques. L'enquête pour identifier l'homme est principalement le fait des autorités britanniques, ont fait savoir les Etats-Unis et l'Europe.

"Je suis de retour, Obama, et je suis de retour à cause de ton arrogante politique étrangère envers l'EI", déclarait l'homme masqué dans la vidéo montrant l'assassinat de M. Sotloff avant de menacer d'exécuter un autre otage, le Britannique David Cawthorne Haines. Celui-ci a ensuite été tué dans les mêmes conditions, selon une vidéo rendue publique le 13 septembre.

Complices évoqués

Les décapitations ne sont pas montrées sur les vidéos, dont l'une a été diffusée en août et l'autre en septembre. Les vidéos donnent à penser que le militant masqué est la personne qui a procédé aux exécutions. Mais les vidéos ne le montrent pas en train de tuer les victimes; il y a du noir après la fin de son discours et l'on voit ensuite les images des corps décapités.

Les enquêteurs expliquent qu'en raison de la façon dont sont présentées les vidéos, il est possible que quelqu'un d'autre que l'homme à l'accent britannique ait procédé aux exécutions.

Les autorités britanniques ont cherché à se faire discrètes, espérant qu'il leur serait ainsi plus facile de capturer les jihadistes impliqués dans les décapitations. Le premier ministre britannique David Cameron doit s'adresser aux Communes vendredi pour obtenir l'autorisation de mener des frappes contre l'EI.

Le directeur du FBI a également indiqué qu'une dizaine d'Américains étaient connus pour combattre en Syrie et qu'une partie étaient rentrés aux Etats-Unis. Auparavant, les autorités américaines avaient parlé d'une centaine d'Américains.

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