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Espagne: une protectrice des animaux aurait fait agoniser plus de 2000 chiens et chats

Elle présidait une association pour la défense des animaux abandonnés. Pourtant, une femme espagnole a fait preuve d'une véritable cruauté en tuant plus de 2000 chats et chiens, les faisant passer par une lente et douloureuse phase d'agonie. Elle est jugée à Malaga depuis la mi-novembre.

22 nov. 2016, 15:02
Quatre ans d'emprisonnement sont requis à l'encontre de l'Espagnole pour maltraitance animale. (illustration)

La présidente d'une association de protection des animaux dans le sud de l'Espagne est accusée d'avoir exterminé avec un complice plus de 2000 chiens et chats, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Elle risque quatre ans de prison.

La prévenue est jugée à Malaga depuis la mi-novembre. Elle présidait une association à but non lucratif pour la défense des animaux abandonnés ou donnés en vue d'une adoption, à Torremolinos, en Andalousie. Ce refuge se doublait d'un centre de toilettage, d'une résidence et d'une clinique privée pour animaux, mais la dirigeante ne possédait aucun diplôme de vétérinaire, selon l'accusation.

Au terme des investigations, le procureur a conclu que la dirigeante et un employé chargé de la maintenance avaient "sacrifié et donné à incinérer, entre janvier 2009 et octobre 2010, le nombre estimé de 2183 animaux".

Réduire les coûts

Selon l'accusation, ils leur injectaient une substance mortelle à une dose inférieure à celle recommandée, "dans le seul but de faire des économies", et sans les avoir endormis au préalable. Les bêtes étaient soumises à "une lente et douloureuse agonie", selon le procureur.

"Pour mener à bien ces exterminations massives et programmées (...) les caméras de sécurité du centre étaient déconnectées et de la musique diffusée à fort volume" afin de couvrir les "hurlements", selon les conclusions du parquet.

 

En une semaine de l'été 2010, ils auraient ainsi fait disparaître "plus de 50 chats et 20 chiens". Le procureur a estimé qu'il s'agissait de "réduire les coûts" et de privilégier les activités privées lucratives.

Dans une vidéo diffusée par le journal El Mundo, on entend la prévenue nier devant le tribunal: "J'ai la phobie des injections, je dois regarder ailleurs parce que je ne peux pas regarder comment s'enfonce l'aiguille".

Quatre ans d'emprisonnement sont requis à son encontre pour maltraitance animale, exercice illégal de la profession de vétérinaire et falsification de documents. La dernière audience du procès est prévue le 9 décembre, selon le Tribunal supérieur de justice d'Andalousie.

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