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Espagne: enquête sur des soupçons de corruptions au sein du Parti populaire

Un juge espagnole enquête sur une présumée comptabilité occulte au sein du Parti populaire (droite au pouvoir). Il investigue en parallèle sur "l'affaire Gürtel", scandale lié au financement du parti.

28 mars 2013, 06:51
Le juge Pablo Ruz, du tribunal madrilène de l'Audience nationale, instruit déjà l'affaire Gürtel. Il va s'occuper aussi de l'affaire des "notes de Barcenas", le trésorier du Parti populaire soupçonné de corruption, révélée par la presse.

La justice espagnole enquête sur des soupçons de corruption au sein du Parti populaire (PP/droite au pouvoir). Un magistrat mène des investigations sur une présumée comptabilité occulte au sein du PP et "l'affaire Gürtel", un scandale lié au financement de ce parti.

Le juge Pablo Ruz, du tribunal madrilène de l'Audience nationale, instruit déjà l'affaire Gürtel. Il va s'occuper aussi de l'affaire des "notes de Barcenas", révélée par la presse.

Les noms de plusieurs dirigeants du parti, dont celui de l'actuel chef du gouvernement Mariano Rajoy, président du PP depuis 2004, sont apparus dans des notes manuscrites publiées le 31 janvier par le quotidien El Pais. Celles-ci sont supposées provenir de documents comptables établis par deux anciens trésoriers du PP.

D'après ces documents, écrivait le journal, Mariano Rajoy aurait perçu entre 1997 et 2008 "des paiements pour un total de 25'200 euros par an" (30'700 francs) provenant de dons de chefs d'entreprises privées.

Ce dossier a conduit la justice à engager des poursuites contre les deux anciens trésoriers du PP. Il sera instruit par le juge Ruz en tant que "pièce séparée" de "l'affaire Gürtel", selon l'arrêt du tribunal publié mercredi.

"Des liens"

Le tribunal estime qu'il existe "des liens" entre les deux dossiers. Il a décidé de les confier au même juge afin "de garantir la bonne progression de l'enquête".

Dans un contexte de crise et de chômage, le nouveau scandale sur la "comptabilité B" du PP a porté un coup à la crédibilité du gouvernement. Mariano Rajoy a fini par s'expliquer publiquement, affirmant qu'il n'avait jamais "touché d'argent au noir".

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