Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé hier l’Europe d’encourager le terrorisme en soutenant le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Il a ajouté qu’il se moquait d’être traité de dictateur, après l’arrestation vendredi de dirigeants du principal parti pro-kurde.
Le Parti démocratique des peuples (HDP), troisième formation du pays, a lui annoncé un boycott partiel du parlement pour protester contre le placement en détention de ses deux coprésidents et de plusieurs autres de ses députés.
Manifestation en Suisse
Ces arrestations ont suscité de vives réactions des Occidentaux, Européens en tête, déjà préoccupés par la vaste purge dans la fonction publique entamée après le coup d’Etat manqué du 15 juillet. Ankara accuse le HDP de liens avec les séparatistes du PKK, ce qu’il dément. Dans plusieurs villes européennes, dont Zurich, des milliers de personnes ont manifesté samedi pour dénoncer la politique répressive d’Ankara et les arrestations de journalistes et...