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Environnement: un régime alimentaire végétalien serait le moins mauvais pour le climat

Selon une étude, l’adoption d’un régime alimentaire végétalien, sans aucune protéine animale, réduirait de 70% l’empreinte carbone moyenne par habitant.

18 sept. 2019, 07:55
Les chercheurs de la Johns Hopkins University ont modélisé les impacts de neuf régimes alimentaires. (illustration)

Un régime végétalien serait le moins nocif pour l’environnement, selon une étude qui évalue l’impact de neuf types de régimes alimentaires dans 140 pays. Des régimes plus flexibles pourraient toutefois présenter des bénéfices environnementaux comparables.

Dans la foulée d’un rapport des experts sur le climat de l’ONU qui soulignait en août la nécessité de changer nos habitudes alimentaires pour lutter contre le réchauffement climatique, des chercheurs de la Johns Hopkins University ont modélisé les impacts de ces neuf régimes (de végétalien, sans aucune protéine animale, à un jour par semaine sans viande).

Selon leur étude, publiée mardi dans la revue Global Environmental Change, «un mouvement vers des régimes tournés vers les végétaux est essentiel pour atteindre les objectifs» en matière de réchauffement climatique.

 

 

Si les 140 pays étudiés adoptaient un régime alimentaire comparable à ceux des pays développés de l’OCDE, augmentant donc sensiblement leur consommation de viande et produits laitiers, l’empreinte carbone par tête augmenterait de 135% et l’empreinte hydrique de 47%.

Petits poissons et insectes

Par contre, l’adoption d’un régime végétalien réduit de 70% l’empreinte carbone moyenne par habitant et serait le moins émetteur de gaz à effet de serre dans 97% des pays étudiés.

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Mais les régimes alimentaires incorporant la consommation d’animaux du bas de la chaîne alimentaire (petits poissons comme sardines ou harengs, mollusques ou insectes) présentent une plus grande flexibilité et des apports en protéines pouvant être nécessaires à certaines populations, notamment dans les pays connaissant des problèmes de malnutrition, avec des bénéfices environnementaux comparables.

Suivent dans l’ordre le régime deux tiers végétalien (un repas sur trois), puis végétarien (avec oeufs et produits laitiers), pescetarien (poisson comme seule protéine animale), sans viande rouge, sans produits laitiers, faible en viande rouge et avec un jour sans viande par semaine.

 

 

Sur les neuf régimes étudiés, les sept premiers feraient diminuer l’empreinte carbone et hydrique mondiale si les 140 pays les adoptaient, mais les deux derniers les feraient augmenter.

Concernant les apports alimentaires, c’est sans surprise la viande issue de ruminants qui a la plus forte empreinte carbone: en moyenne et par portion 316 fois plus que les légumineuses, 125 fois plus que les noix et graines et même 40 fois plus que le soja.

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