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Enlèvement de Mia: le complotiste Rémy Daillet et sa famille expulsés de Malaisie

Rémy Daillet, soupçonné d’être impliqué dans l’enlèvement de la petite Mia, devait rentrer en France ce dimanche. En escale à Singapour, il n'a pourtant pas embarqué dans l'avion car sa femme, enceinte, aurait été hospitalisée. Rémy Daillet fait l'objet d'un mandat d'arrêt.

13 juin 2021, 18:41
Rémy Daillet et sa famille se trouvent actuellement en escale à Singapour.

Le Français Rémy Daillet, soupçonné d'être mêlé à l'enlèvement de la petite Mia retrouvée en avril en Suisse, et sa famille, expulsés dimanche de Malaisie en direction de la France, n'ont pas embarqué pour Paris après une escale à Singapour. La compagne du complotiste y a été hospitalisée.

"Ils sont à Singapour, ils ne sont pas dans l'avion", a déclaré à l'AFP Me Jean-Cristophe Basson-Larbi. Léonie Bardet, la compagne de M. Daillet, enceinte, "est hospitalisée, nous avons des craintes pour le bébé" et "M. Daillet et ses enfants sont sous la responsabilité des services de police de Singapour", a-t-il ajouté.

Rémy Daillet et sa famille ont été arrêtés fin mai sur l'île touristique malaisienne de Langkawi où ils résidaient. Leurs visas ayant expiré, la Malaisie a procédé à leur expulsion.

Rémy Daillet fait par ailleurs l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par un juge d'instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy.

Dans le cadre de l’affaire Mia, neuf personnes au total, dont la mère de la fillette, proches de la mouvance anti-système et complotiste, ont déjà été mises en examen, et huit d’entre elles ont été placées en détention provisoire.

 

 

Vidéo pour se défendre

Rémy Daillet, exclu du parti centriste français Modem en 2010, est devenu une figure du mouvement complotiste.

Il est soupçonné d’avoir joué un rôle important dans l’organisation de l’enlèvement de Mia.

La petite fille de 8 ans avait été enlevée mi-avril à la demande de sa mère par plusieurs hommes alors qu’elle était hébergée chez sa grand-mère dans un village des Vosges. Sa mère n’avait alors plus le droit de la voir seule, ni de lui parler au téléphone. La petite avait été retrouvée le 18 avril en Suisse, dans un squat à Ste-Croix (VD).

Dans une vidéo mise en ligne après l’enlèvement de la fillette, Rémy Daillet avait tenté de se défendre. Sans évoquer nommément Mia, il réfutait le terme d’enlèvement.

Dans d’autres vidéos plus anciennes, il défendait l’idée d’un coup d’État populaire et se disait opposé aux impôts, aux vaccins, aux masques ou à la 5G. Il prônait par ailleurs l’éducation des enfants par leurs parents à la maison.

Dans le cadre de l’affaire Mia, neuf personnes au total, dont la mère de la fillette, proches de la mouvance anti-système et complotiste, ont déjà été mises en examen, et huit d’entre elles ont été placées en détention provisoire.

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