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En crise, le pays s’offre un pouvoir à deux têtes

11 juin 2019, 00:01
epa07633764 A group of citizens attend at a protest against the political block ACUM, in front of the  Parliament building in Chisinau, Moldova, 07 June 2019.  EPA/STR MOLDOVA PROTEST

Enclavée entre la Roumanie européenne et une Ukraine en mutation, la République de Moldavie a connu ce week-end une crise qui éclaire d’une lumière nouvelle les rapports entre Moscou et Bruxelles. Samedi, pour la première fois dans l’histoire du pays, le Parti socialiste (prorusse) est entré en coalition avec l’alliance proeuropéenne Acum, pour former un gouvernement d’union, plébiscité par la société civile et dirigé par Maia Sandu, 47 ans, ancienne économiste à la Banque mondiale, chef de file des libéraux proeuropéens.

Cette alliance de la carpe et du lapin n’est pas si étonnante, à y regarder de près. Le 24 février, les législatives ont porté trois camps faisant quasiment jeu égal. Tout d’abord le Parti des socialistes (PSRM), la formation prorusse du président, Igor Dodon (31%), suivie du bloc Acum, rassemblant les pro-UE, les amis de la Roumanie et les réformateurs de la société civile (27%). Arrive troisième le...

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