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En Chine, les étudiantes clament aussi #MeToo

Dans un pays contrôlé par les hommes, le combat contre le harcèlement sexuel a commencé dans les universités.

27 janv. 2018, 00:01
epa04129215 A smartphone running the Sina Weibo social networking app is seen against a background of the company logo on screen in Beijing, China, 17 March 2014. Sina Weibo is one of a number of large Chinese technology companies preparing for initial public offerings (IPO) this year.  EPA/ADRIAN BRADSHAW CHINA SINA WEIBO

après avoir démarré timidement, la campagne #MeToo, qui déferle sur la planète, va-t-elle décoller aussi en Chine? Le mouvement, qui dénonce le harcèlement sexuel dans le sillage de l’affaire Weinstein, vient en tout cas de franchir une étape significative dans un pays où cette dérive est très répandue et rarement punie. Accusé par d’anciennes étudiantes, un professeur réputé de la prestigieuse université Beihang de Pékin, a en effet été ce mois-ci relevé de ses fonctions de vice-président et d’enseignant.

Alors que les premiers cas avaient été accueillis avec une relative indifférence, tout a basculé le 1er janvier, lorsque Luo Xixi, une informaticienne qui vit désormais aux Etats-Unis, a partagé son traumatisme sur le réseau social Weibo, le Twitter chinois. Il lui a fallu 13 ans pour réussir à raconter son histoire, immédiatement devenue virale.

Effet boule de neige

A l’époque, son directeur de thèse, Chen Xiaowu, insiste pour que...

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