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Emmanuel Macron face à une révolte croissante

Face à la multiplication des conflits, l’exécutif va devoir faire preuve de doigté. Le «président des riches» avance sur un fil ténu...

02 févr. 2018, 00:01
epa06469946 Penitentiary staff take part in a national day of strike, blocking off access at the entrance of the prison of Grasse, Southern France, 24 January 2018. Labor unions called for a national movement following several attacks on guards in French prisons.  EPA/SEBASTIEN NOGIER FRANCE PRISON GUARDS STRIKE

Pour le président français, Emmanuel Macron, l’année 2018 s’annonce plus difficile qu’anticipé. Alors que l’automne 2017 avait été presque parfait – avec, en particulier, les ordonnances sur le Code du travail votées sans difficulté majeure –, l’exécutif a vu les conflits catégoriels se multiplier depuis début janvier.

Ce fut d’abord la grève des gardiens de prison, initiée après l’agression de trois d’entre eux par un détenu, dans le Pas-de-Calais. Une étincelle qui a allumé un mouvement social d’une ampleur inédite depuis 20 ans, et qui a semblé prendre de court le gouvernement. Même si, après douze jours de conflit, un accord a finalement été trouvé entre le Ministère de la justice et le syndicat majoritaire.

Puis ce fut la colère dans les maisons de retraite médicalisées, dont le personnel – mais aussi les directeurs d’établissements – s’est mis en grève ce mardi. Une colère partagée par le personnel hospitalier,...

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