La campagne électorale, pour le second tour de la présidentielle colombienne, a montré l’extrême polarisation du pays. Que ce soit Ivan Duque, candidat du Centre démocratique, le parti de l’ancien président Alvaro Uribe, classé à droite, voire à l’extrême droite, ou Gustavo Petro, classé à gauche, qui gagne demain, la situation sera plus que délicate pour le nouveau président colombien, qui prendra ses fonctions début août. Selon les sondages, Duque dispose d’une confortable avance.
Les accusations croisées ont enflammé la campagne. Le 9 juin dernier, lors d’un meeting d’Ivan Duque, un nuage d’abeilles a attaqué le public. Une soixantaine de personnes ont été piquées et une dizaine hospitalisées. Les partisans de Gustavo Petro ont été accusés d’avoir voulu «attaquer» leurs adversaires à l’aide des insectes piqueurs. Le chef de la police locale a dû faire une conférence de presse pour rétablir la vérité: c’est l’atterrissage de l’hélicoptère d’Alvaro Uribe...