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Drones de combat, polémique de haut vol

De plus en plus engagés sur le terrain, ils sont la cible de critiques.

30 oct. 2017, 01:21
FILE - In this Jan. 31, 2010 file photo, an unmanned U.S. Predator drone flies over Kandahar Air Field, southern Afghanistan, on a moon-lit night. Amnesty International calls on the U.S. to investigate reported civilian casualties from CIA drone strikes in Pakistan and compensate victims in a report providing new details about innocent citizens allegedly killed in the attacks. (AP Photo/Kirsty Wigglesworth, File) Pakistan Amnesty Drones

Le 5 septembre dernier, Florence Parly, la ministre française des Armées, annonçait que la France allait s’équiper de drones de combat. Le ministère précise que «tous ces systèmes seront armés, même si leur mission principale restera la surveillance. Ils sont actuellement engagés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme en opération extérieure et sur le territoire national».

Selon Frédéric Coste, maître de recherches à la Fondation pour la recherche stratégique, à Paris, cette décision «n’est en rien une révolution et était en suspens depuis une dizaine d’années. La France a notamment pris le temps d’évaluer ses impacts éthiques et juridiques». Loin cependant de faire l’unanimité, ces drones armés soulèvent de nombreuses questions.

Pour le ministère français des Armées, un drone est «un avion comme les autres dont le cockpit et son équipage sont déportés au sol, afin de permettre au vol de dépasser les limites physiologiques humaines et,...

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