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Droite dure en quête d’avenir

Les dirigeants de l’extrême droite réfléchissent aux présidentielles de 2022. Avec ou sans Marine Le Pen, alors que Marion Maréchal-Le Pen s’affirme.

04 juin 2018, 00:01
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Branle-bas de combat à l’extrême droite. Le camp des «nationaux», comme l’appelle Marine Le Pen, a amorcé, la semaine passée, un grand chamboule-tout, voué à lui permettre de remporter la présidentielle de 2022. A la manœuvre, Marine Le Pen, qui, malgré son échec cuisant de 2017, estime n’avoir pas dit son dernier mot. La députée du Pas-de-Calais a lancé, il y a quelques mois, une grande opération «refondation», qui a abouti, ce week-end, à un premier résultat: le changement de nom du parti. Exit le «Front national», le mouvement s’appellera désormais «Rassemblement national».

Une évolution qui n’a pas entièrement convaincu au-delà du cercle des proches. A commencer par le père fondateur, Jean-Marie Le Pen, qui a dénoncé «le coup le plus rude» que son mouvement ait eu à subir depuis sa fondation en 1972. Sur le fond, pourtant, la députée du Pas-de-Calais n’a guère modifié les fondamentaux, avec deux...

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