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Droit universel: tout le monde aurait accès à l'eau potable pour 143 milliards de francs

Pour éradiquer les maladies et les décès qui découlent du manque d'eau potable, les Etats devraient débourser 143 milliards de francs, estime la Banque mondiale. Ces dépenses seraient vite recouvrées par l'émergence d'économies d'échelle.

28 août 2017, 22:00
Dans certains pays, il est parfois plus dangereux de boire de l'eau du robinet que celle des bassins.

Les Etats doivent multiplier par quatre leurs dépenses en faveur de l'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement, plaide la Banque mondiale dans un rapport publié lundi. Le but est d'atteindre un total de 150 milliards de dollars (143 milliards de francs).

Les investissements doivent être mieux coordonnés et ciblés pour garantir les services aux personnes les plus vulnérables, précise l'agence onusienne.

Fournir un accès à l'eau courante dans les villes pourrait en outre engendrer des économies d'échelle, d'après la Banque mondiale. Le recouvrement des coûts serait donc rapide.

"Urgence silencieuse"

Plus de 40% des enfants de moins de cinq ans sont exposés au risque de maladies diarrhéiques et de malnutrition causées par l'insalubrité et un mauvais assainissement de l'eau dans des pays comme le Guatemala, le Niger, le Yémen et le Bangladesh. Cela crée des situations "d'urgence silencieuse".

En 2015, un peu moins de 10% des Nigérians avaient accès à l'eau courante dans les villes, contre 29% en 1990. En Haïti, ils ne sont que 7% à en bénéficier, contre 15% par le passé.

Eau courante contaminée

Dans certains pays, il est parfois plus dangereux de boire de l'eau du robinet que celle des bassins. Au Bangladesh par exemple, près de 80% de l'eau courante est contaminée.

Du 27 août au 1er septembre, les chercheurs, les décideurs et les ONG se réunissent pour la semaine mondiale de l'eau (World Water Week) à Stockholm, afin de réduire le gaspillage de l'eau.

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