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Donald Trump atterre même ses alliés républicains

L’abandon de l’allié kurde par Washington fait l’unanimité contre lui.

11 oct. 2019, 00:01
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Un abandon en rase campagne, aussi sec et tranchant qu’une lame de guillotine, agrémenté d’un non-sens historique: mercredi, à la Maison-Blanche, le président Donald Trump répondait sans ciller aux questions sur le retrait américain de l’enclave kurde en Syrie, pour laisser place à une offensive turque de sombre augure: «Les Kurdes se battent pour leur terre. Il faut que vous compreniez, ils ne nous ont pas aidés pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils ne nous ont pas aidés en Normandie, par exemple.»

Peu importe que cet invraisemblable raccourci géopolitique ait été emprunté à un obscur pamphlétaire ultraconservateur, nommé Kurt Schlichter: le but du chef de l’Etat américain était de marteler son refus des «guerres insensées». Et ainsi d’honorer une de ses promesses électorales de 2016, histoire de compenser quelques sérieux fiascos, comme l’échec des négociations de paix en Afghanistan, où se joue une guerre plus «insensée» encore, tant sur...

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