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Deux semaines de sursis pour Angela Merkel

La chancelière allemande est mise au défi, par ses alliés bavarois au gouvernement, de trouver une solution au contrôle des flux migratoires et à la gestion de l’asile au sein de l’Union européenne.

19 juin 2018, 00:01
epa06810338 German Chancellor Angela Merkel receives the Alexander Ruestow badge of the Action Community Social Market Economy at the German Chancellery in Berlin, Germany, 15 June 2018. The non-profit association based in Tuebingen is a liberal think tank of entrepreneurs and Ordoliberalism for the promotion of the social market economy  EPA/HAYOUNG JEON GERMANY PEOPLE MERKEL RUESTOW MEDAL

Deux semaines, pas plus. Soit jusqu’au sommet européen des 28 et 29 juin prochains, et «au plus tard jusqu’au 1er juillet, pour avoir le temps de discuter du résultat avec Angela Merkel et la CDU», comme l’a ajouté, hier après-midi, le chef des conservateurs bavarois (CSU) Horst Seehofer, à l’issue d’une longue réunion avec la direction de son parti à Munich. C’est le délai demandé et obtenu par la chancelière allemande, pour trouver un dispositif européen qui permette à l’Allemagne de limiter le nombre d’entrées de migrants demandeurs d’asile sur son territoire. Cela, pour ne pas être obligé d’imposer de solution nationale unilatérale immédiate, comme le souhaite Horst Seehofer, également ministre de l’Intérieur, en charge de l’immigration, dans le gouvernement Merkel.

Etant donné que même la chancelière ne croit guère pouvoir obtenir un accord européen global en si peu de temps, le «dispositif européen» dont on discute outre-Rhin pourrait...

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