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Deux miraculés retrouvés

21 mars 2011, 04:15

Une grand-mère et son petit-fils ont été secourus hier, neuf jours après le séisme le plus meurtrier au Japon depuis 1923. Sur le front nucléaire, les efforts pour refroidir les réacteurs à la centrale de Fukushima rencontraient de nouvelles difficultés.

Les deux survivants, âgés de 80 et 16 ans, ont eu la chance de se trouver dans la cuisine lorsque leur maison s'est effondrée le 11 mars. Ils ont ainsi pu se nourrir en vidant le réfrigérateur, notamment de yaourts, selon le récit des secouristes. Le bilan du séisme et du tsunami a dépassé les 20 000 morts et disparus, avec 8133 décès confirmés par la police.

L'état de la centrale de Fukushima continuait à inspirer une vive inquiétude. Le gouvernement a annoncé qu'elle ne serait plus jamais utilisée. Si cette décision était entérinée par l'opérateur privé Tokyo Electric Power (Tepco), Fukushima deviendrait la plus grande ruine nucléaire du monde, devant Tchernobyl.

En attendant, les sauveteurs tentent de rétablir l'alimentation électrique pour éviter l'échauffement du combustible irradié, sa fusion et une contamination massive de l'environnement. A la tombée de la nuit, le courant n'avait pas encore été rétabli pour pouvoir actionner les pompes du système de refroidissement du réacteur 2, qui est prioritaire car moins endommagé que les réacteurs 1, 3 et 4.

Dans la région de Tokyo et dans la préfecture d'Ibaraki, plus au nord, des traces d'éléments radioactifs ont été décelés dans l'eau du robinet. Le gouvernement assure toutefois que le niveau de radioactivité n'est pas dangereux en dehors de la centrale et qu'il n'existe pas de risque pour la santé humaine.

Dans le nord-est, la situation humanitaire demeure précaire pour les quelque 400 000 sinistrés du séisme et du tsunami. Ils sont confrontés aux risques sanitaires ainsi qu'aux pénuries d'eau courante et d'électricité dans certains centres d'hébergement. /ats-afp-reuters

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