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Des porcs touchés par la dioxine

12 janv. 2011, 12:23

Des porcs présentant des quantités de dioxine supérieures à la limite tolérée ont été découverts dans un élevage de Basse-Saxe, dans le nord-ouest de l'Allemagne, ont annoncé hier les autorités allemandes. Celles-ci sont déjà aux prises avec une affaire de contamination dans des élevages de volailles.

«Un test sur de la viande (de porc) a laissé paraître un taux de dioxine élevé» dans l'une des exploitations agricoles fermées depuis la fin de semaine dernière à titre préventif, à la suite de la découverte de suppléments pour l'alimentation des animaux contaminés, a indiqué un porte-parole du Ministère de la consommation de Basse-Saxe.

«Cette viande n'est donc pas commercialisable (...), les animaux vont devoir tous être abattus et leurs carcasses seront brûlées», a-t-il ajouté. Il n'a cependant pas pu préciser le taux exact détecté, ni même si la limite était largement franchie ou non.

Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer la cause de cette contamination. La compagnie Harles und Jentzsch, qui produit des additifs pour l'alimentation animale, est soupçonnée d'avoir eu recours à des acides gras destinés à la production de papier. Outre cet élevage de porcs, dix-huit élevages de poules pondeuses ont été contaminés à la dioxine, selon les chiffres de la Commission européenne. Et des analyses sont en cours dans 558 exploitations, dont 330 situées en Basse Saxe, potentiellement contaminées.

Le scandale a éclaté le 3 janvier lorsque des œufs, provenant de poules nourries avec des aliments présentant un taux de dioxine supérieur à la limite autorisée, ont été découverts. De nombreux tests ont alors été ordonnés sur de la viande de poulet, de porc, ou encore sur du lait de vache, susceptibles d'être également affectés.

Jusqu'ici «100 000 œufs ont été détruits en Basse-Saxe à cause de la dioxine. Dans les prochains jours il est probable que 100 000 de plus le seront à leur tour», a poursuivi le porte-parole.

Lundi, la ministre allemande de l'Agriculture, Ilse Aigner, avait tenté de rassurer les consommateurs en affirmant qu'à «aucun moment, et maintenant non plus, les produits allemands n'ont été dangereux» pour la santé. /ats-afp

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