«Nous avons réussi. On nous a donné un mandat», triomphait, hier, Imran Khan depuis son quartier général. Les résultats officiels du scrutin n’avaient, pourtant, pas encore été communiqués, hier soir, par la Commission électorale pakistanaise. Malgré cela, des centaines de partisans d’Imran Khan, avaient célébré dès mercredi soir sa victoire dans les rues.
L’ex-joueur de cricket professionnel, qui a promis l’avènement d’un «nouveau Pakistan», est soupçonné d’avoir bénéficié de l’appui de l’armée. Les projections donnaient, hier, son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf, vainqueur avec au moins 119 sièges, loin devant le parti PML-N. Une majorité de 137 sièges est nécessaire à la formation d’un gouvernement.
Le dépouillement des bulletins a pris beaucoup de retard en raison de «problèmes techniques» liés à l’utilisation d’un nouveau logiciel électoral, a justifié la commission. Ces problèmes ont alimenté des accusations de fraude de la part des autres partis en lice. ats